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Pas la moindre victoire marocaine après trois jours de compétition. Les sportifs marocains tombent les uns après les autres comme des feuilles d’automne. Lundi, le boxeur Ahmed Barki a rejoint la liste des éliminés après sa défaite face au Japonais Yasuhiro Suzuki par 14 points à 13. Il rejoint donc Aboubakr Seddik Lbida, Mehdi Khalsi et Badreddine Haddioui qui ont déjà rendu les armes. Il ne reste plus que trois pugilistes marocains en compétition sur les sept engagés dans le tournoi olympique.
Contacté par le Matin, Othmane Fadli, directeur technique national, s’est refusé à dresser un premier bilan de la participation des boxeurs marocains aux JO en affirmant que ce n’est pas encore le moment de le faire: «Il est encore trop tôt de tirer un quelconque bilan. Il nous reste encore trois boxeurs en course. On fera le bilan à la fin», a-t-il indiqué. Sur les trois pugilistes encore en compétition, deux devaient entrer en lice hier mardi. Il s’agit d’Abdelhak Aatkani et Abdelali Daraa. Le premier qui évolue dans la catégorie de 64 kg devait se mesurer mardi dans l’après-midi au Mauricien Richarno Colin, champion d’Afrique. Le second (49 kg) devait affronter en soirée le Camerounais Thomas Essomba, également champion d’Afrique dans sa catégorie. Selon Othman Fadli, la tâche des boxeurs marocains ne serait pas facile, mais pas impossible.
Il est à signaler que la boxe marocaine avait qualifié en 2008 dix boxeurs pour Pékin, mais elle est revenue bredouille. Cette année, elle a qualifié 7 et le scénario de zéro médaille se dessine déjà à l’horizon. La dernière médaille olympique marocaine en boxe aux Jeux olympiques remonte à l’an 2000 à Sidney remporté par Tahar Tamsamani. Depuis, c’est la saison des vaches maigres pour la boxe marocaine. L’espoir repose donc sur les trois boxeurs encore en lice.
