«Grâce à son action, le Maroc est aujourd’hui le seul pays arabe à pouvoir faire bonne figure dans les compétitions de niveau “cinq étoiles”», relève le magazine.Pour «Jeune Afrique», la défunte, fille de feu S.M. Mohammed V, sœur de feu S.M. Hassan II, que Dieu ait leurs âmes, et tante de S.M. le Roi
Mohammed VI, «avait de qui tenir». «En 1889, déjà, l’écrivain voyageur Pierre Loti s’extasiait de la belle allure qu’avait à cheval le sultan Moulay Hassan, l’ancêtre du Roi Hassan II, également très bon cavalier, qui fit beaucoup pour hisser le Maroc aux premiers rangs des pays éleveurs de chevaux arabes», rappelle le journaliste Jean-Louis Gouraud, auteur de l’article qui met en avant également le soutien apporté actuellement par S.M. le Roi Mohammed VI aux activités équestres. Il cite notamment l’encouragement à l’élevage du cheval barbe et au maintien des traditions équestres marocaines, la création d’un salon international à El-Jadida, etc. En tant que présidente de la FRMSE, feue S.A.R. la Princesse Lalla Amina a «complété l’action de ses frères et neveu en permettant le développement au Maroc des sports équestres dits olympiques : dressage, saut d’obstacles et concours complet», relève le journaliste. «Elle a créé pour cela les infrastructures nécessaires, organisé la fédération, recruté les meilleurs entraîneurs, suscité même la création d’une race de chevaux de sport typiquement marocaine», souligne-t-il. Ainsi, aux yeux du journaliste, la disparition de cette personnalité «marquante» de la monarchie marocaine, le 16 août, «plonge le monde équestre dans la consternation».
L’action de feue S.A.R. la Princesse Lalla Amina a hissé le Maroc à un niveau international de l’équitation
L’hebdomadaire «Jeune Afrique» rend hommage dans sa dernière livraison à l’action de feue S.A.R. la Princesse Lalla Amina qui a «consacré sa vie entière à l’amélioration des races de chevaux au Maroc et au développement de l’équitation sportive dans le Royaume, et au-delà de ses frontières». Un objectif que la présidente de la Fédération royale marocaine des sports équestres (FRMSE) avait fini par atteindre : «le Maroc peut aligner aujourd’hui, en effet, plusieurs compétiteurs de classe internationale», écrit la publication parue lundi en France.
MAP
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03 Septembre 2012
À 18:31
