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Passionné de musique et de cinéma, Dani Youssouf voit son rêve s’accomplir avec ses premiers pas dans l’univers du 7e art grâce au réalisateur Ahmed Boulane. Ce dernier l’ayant sollicité pour son film «Les anges de Satan» (2007). Une expérience qui l’a motivé pour apprendre ce métier afin de renforcer son talent d’acteur. D’autres rôles lui ont été proposés, par la suite, lui permettant, ainsi, de mettre ses capacités à l’épreuve.
«C’était une riche expérience pour moi, d’autant plus que c’était la première fois que je me retrouve devant les caméras avec des professionnels. C’est ce qui m’a poussé à en savoir plus dans ce domaine à travers des études plus poussées. J’ai troqué, donc, mes études de biologie contre ceux de l’audiovisuel à l’école IHB ART Média. Ce qui a renforcé mon statut d’acteur et a encouragé d’autres réalisateurs à faire appel à moi, dont Jilali Ferhati et Azzelarab Alaoui», souligne Dani Youssouf.
En parallèle de sa participation dans certains films et téléfilms, Dani Youssouf garde toujours contact avec la musique à travers ses participations dans divers groupes de rock jusqu’à ce qu’il décide, en 2008, d’intégrer la chorale polyphonique de Casablanca en tant que ténor soliste. Il voulait à tout prix développer ses capacités vocales, c’est-à-dire les techniques de chant, l’emplacement de la voix, la respiration…
Après son expérience à Studio 2M (2011) où il sort finaliste, D. Youssouf enregistre la chanson «Hamdolillah», une reprise en arabe du succès «Hallelujah» qu’il réalise en vidéo-clip, en août 2011.
«Hallelujah» est une chanson que j’aimais beaucoup et que je chantais souvent. Beaucoup de mes amis m’ont encouragé pour l’enregistrer en version arabe».
Un départ musical bien réussi pour Dani Youssouf, puisque «Hamdolillah» a eu beaucoup de succès auprès du public. Mais, l’ambition du jeune artiste ne s’est pas arrêtée là. Dani compose sa première chanson «Lyoum» sur des paroles très profondes de Rachid Boukhelkhal. «Je me base surtout sur les paroles et je tiens à ce qu’elles soient bien choisies. C’est avec les paroles qu’on peut passer des messages et approcher le public. Je souhaite que mes chansons soient aimées aussi bien par les adultes que par les jeunes. Donc, je dois être très vigilant vis-à-vis des paroles et aussi de la musique. Je n’ai pas vraiment de thèmes bien particuliers. Je peux chanter tous les sujets, mais cela dépend de la manière avec laquelle on les aborde. Même pour les styles musicaux, je n’ai pas de préférence. J’ai fait du rock, de l’opéra et j’écoute toutes les musiques. Car un compositeur doit être au courant de tout ce qui se passe», explique-t-il.
Après «Lyoum», Dani se prépare pour enregistrer une autre chanson qui fera partie, également, des titres de son album. Il souhaite que son CD soit ouvert sur plusieurs sonorités avec l’utilisation d’instruments orientaux et des paroles en arabe. «Mon rêve est d’arriver à l’universalisme à travers notre langue darija», renchérit-il.
