Le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, a toutefois écarté une éventuelle démission du Conseil, mettant en garde contre une guerre civile et accusant des «mains cachées» d'être derrière les dernières violences. «Nous ne démissionnerons pas, car elle (la démission) mènerait à une guerre civile», a déclaré M. Abdeljalil dans une interview à la télévision libyenne Libya Al-Hurra (Libye libre). M. Ghoga a annoncé dimanche qu'il démissionnait «dans l'intérêt de la nation», après la multiplication des appels à son départ et son agression jeudi. «Après la fin de la guerre de libération, une atmosphère de haine qui ne sert pas l'intérêt national a commencé à dominer», a-t-il expliqué à l'AFP. «L'important est de préserver le CNT. Nous ne voulons pas que notre pays glisse vers le chaos (...), car cette étape est critique, pas moins critique que celle qui l'a précédée», a-t-il ajouté. M. Abdeljalil a tenu à lui rendre hommage, en affirmant que M. Ghoga avait «choisi la patrie avant sa personne» et avait soutenu la révolution pendant que d'autres «étaient en Égypte ou ailleurs, cachés». Samedi, des grenades artisanales avaient été jetées sur le siège du CNT à Benghazi avant que des centaines de manifestants ne l'envahissent et ne mettent le feu à sa façade.
Le CNT, qui devait tenir une conférence de presse dimanche pour annoncer l'adoption de la loi électorale, a été contraint de se réunir dans un lieu tenu secret pour des raisons de sécurité après les incidents de la veille, a déclaré à l'AFP Salwa al-Digheili, chargée des Affaires juridiques au CNT. «La loi électorale devait être annoncée aujourd'hui (dimanche), mais certains articles doivent être réexaminés. La loi va être adoptée le 28 janvier», a affirmé à l'AFP Abderrazak al-Aradi, un autre membre du CNT, en ajoutant qu'une commission électorale de 17 membres avait en revanche été formée. Ce report doit être consacré à prendre l'avis d'organisations de la société civile et d'experts, certains articles du projet de loi publié sur internet ayant été contestés, comme celui réservant 10% des sièges de l'assemblée aux femmes, selon lui.
Le CNT, qui devait tenir une conférence de presse dimanche pour annoncer l'adoption de la loi électorale, a été contraint de se réunir dans un lieu tenu secret pour des raisons de sécurité après les incidents de la veille, a déclaré à l'AFP Salwa al-Digheili, chargée des Affaires juridiques au CNT. «La loi électorale devait être annoncée aujourd'hui (dimanche), mais certains articles doivent être réexaminés. La loi va être adoptée le 28 janvier», a affirmé à l'AFP Abderrazak al-Aradi, un autre membre du CNT, en ajoutant qu'une commission électorale de 17 membres avait en revanche été formée. Ce report doit être consacré à prendre l'avis d'organisations de la société civile et d'experts, certains articles du projet de loi publié sur internet ayant été contestés, comme celui réservant 10% des sièges de l'assemblée aux femmes, selon lui.
