Lionel Messi a encore une fois été décisif pour le FC Barcelone. Le génie argentin a signé un doublé pour permettre aux siens de s’imposer au Camp Nou, mercredi, face au Spartak Moscou (3-2), au bout d’un suspense intenable. Les Catalans entamaient leur campagne européenne, avec le nouveau coach Tito Vilanova sur le banc. Ce dernier lance le jeune Tello dans le bain et celui-ci répond présent, en ouvrant le score à la 14e minute, d’un tir enroulé aux abords de la surface de réparation. À la demi-heure de jeu, Dani Alves détourne un centre du Nigérian Emmanuel Emenike dans ses propres buts. Les Moscovites doublent la mise, un quart d’heure après la reprise par Romulo, qui exploite à merveille une passe en profondeur de l’Irlandais McGeady. Vilanova sait alors que seul un attaquant de métier pourrait renverser la tendance et lance dans le bain David Villa. À la 72e minute, l’intenable Tello efface un défenseur et délivre un caviar à Messi, qui rétablit la parité.
Le cynisme de la Juve et le début timide de United
La «Pulga» ne s’arrête pas là, puisqu’il marque de la tête (80e minute), sur un centre d’Alexis Sanchez, entré quelques minutes auparavant. Comme le Real Madrid, un jour auparavant, le Barça se fait peur, mais doit son salut à sa superstar. Le tenant du titre, Chelsea, amoindri par le départ des principaux protagonistes de son sacre européen de la saison dernière (Kalou, Essien et surtout Drogba) s’est fait rejoindre à la marque par la Juventus (2-2). Symbole du renouveau, le jeune Brésilien Oscar réalise un doublé en trois minutes. Si le transfuge de l’Inter Porto Alegre a eu de la chance sur sa 1re réalisation, déviée par Bonucci, son 2e but est un pur chef-d’œuvre, le médian des Blues pivote et envoie un enroulé dont lui seul a le secret, on joue alors la 33e minute. Cinq minutes plus tard, le Chilien Vidal redonne espoir aux visiteurs, avec un tir croisé du gauche, qui termine une bonne combinaison turinoise. Au retour des vestiaires, Chelsea pousse mais se heurte à Gianluigi Buffon, qui repousse les frappes d’Ivanovic, puis de Lampard, le tout en force. Cependant, Quagliarella évite à la Juventus une sixième défaite d’affilée, en terres anglaises, lorsqu’il exploite le mauvais placement de John Terry, pour battre Petr Cech à bout portant (80e minute). Quagliarella passe tout près de l’exploit, quand il voit sa frappe s’écraser sur la transversale. Le retour de la Juve en Europe est réussi, la reconquête du titre par Chelsea semble, elle, improbable.
Plus au nord, et précisément à Old Trafford, Manchester United disposait de Galatasaray difficilement (1-0), grâce à une réalisation de Carrick à la 7e minute, bien décalé par le Japonais Kagawa. Nordin Amrabat était tout près de l’égalisation pour Galatasaray, pénétrant sur la gauche avant d’enrouler sa frappe sur la barre transversale. Old Trafford ne semblait pas une forteresse imprenable pour les Turcs, les Mancuniens n’ayant remporté que trois de leurs neuf derniers matchs de phase de groupes à domicile.
Dans les autres matchs de la soirée, le Bayern a vaincu Valence (2-1), Lille se fait surprendre à domicile par Bate Borisov (1-3), de même pour Braga devant CFR Cluj (0-2), Shakhtar Donetsk domine FC Nordsjaelland (2-0) alors que Celtic et Benfica signent le seul 0-0 de la soirée.
Messi sauve le Barça, la Juventus arrache le nul à Stanford Bridge
Le FC Barcelone a battu difficilement le Spartak Moscou (3-2) au bout d’un match à sensations. Mené au score à l’heure de jeu, le Barça ne doit son salut qu’à son joueur fétiche, Lionel Messi. À Londres, Chelsea pensait avoir fait le nécessaire, mais c’était sans compter sur la combativité de la Juventus, les deux équipes se quittent dos à dos (2-2). Le Bayern assure face à Valence (2-1) et Manchester United bat difficilement Galatasaray (1-0).
Messi a été transparent face au Spartak, mais au final, il a su être décisif, pour donner la victoire au Barça.
LE MATIN
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20 Septembre 2012
À 17:02
