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Le communiqué diffusé mercredi explique cette décision par la volonté des nouveaux aiguilleurs «d’instaurer les nouvelles règles de bonne gouvernance». C’est une façon de rompre avec le passé taxé d’anarchique. On invoque également la nécessité d’un «nouveau découpage des poules qui prendrait en considération les spécificités régionales et instaurerait une certaine équité». Le but avoué est de «mettre la Ligue au service des clubs qui lui sont affiliés».
C’est donc la première action du bureau conduit par Hakim Doumou qui a été proclamé président samedi dernier au terme de la controversée assemblée générale extraordinaire.
On rappelle que ces assises ont été contestées par le président «sortant», Mohamed El Guertili, qui se considère à nos jours être le président légal. Pour l’instant, le statu quo est maintenu devant le silence de l’instance fédérale qui ne s’est pas prononcée sur cette affaire. Un silence qui a effet d’approbation tacite de l’investiture de Doumou, estime-t-on.
Le nouveau président sera édifié sur la crédibilité de cette investiture dans cet appel au report du championnat. Il sera ainsi réconforté si les clubs obtempèrent au communiqué. Un «oui» invitera par conséquent El Guertili à abdiquer, ce qui est moins sûr.
