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Gerets, c’est pratiquement le terminus

Difficile de trouver des circonstances atténuantes à l’entraîneur national, Eric Gerets, qui a brûlé dimanche sa dernière carte après la défaite des Lions de l’Atlas face au Mozambique (0-2).

Gerets, c’est pratiquement  le terminus
Eric Gerets en compagnie de l’entraîneur adjoint, Dominique Cuperly, lors d’une séance d’entraînement.

Selon nos informations, une décision rapide concernant l’avenir du technicien belge pourrait être prise dans les prochaines 24 heures. Et tout semble indiquer que la FRMF s’oriente vers une séparation avec l’entraîneur belge.
Selon les clauses du contrat signé avec le «Lion de Rekem», ce dernier devait qualifier l’équipe nationale à la CAN 2012. Un objectif déjà atteint. Il devait ensuite qualifier les Lions de l’Atlas à la CAN 2013 et à la Coupe du monde 2014.


Deux objectifs qui semblent pour le moment hors de portée, à moins d’un petit miracle.  La défaite donc de dimanche, en match aller face aux «Mambas», éloigne le Belge de l’un des objectifs tracés par la FRMF. L’entraîneur devait en effet atteindre ces objectifs, faute de quoi son contrat serait résilié sans la moindre indemnité.
La FRMF, même si elle n’a pas tranché de manière définitive sur la question du sort du technicien belge, surtout que le match retour face aux «Mambas» est dans un mois, devait se résigner à se débarrasser de l’homme qui a échoué totalement à la tête de l’équipe nationale. De source bien informée, Gerets, qui espérait se refaire une virginité auprès du public marocain après la débâcle du Gabon, s’est résolu lui-même à partir, parce qu’il s’est rendu compte de l’ampleur de son échec.

Quelles options pour le match retour
Si la FRMF n’a toujours pas décidé d’officialiser le départ de Gerets, c’est en partie en raison du match retour face au Mozambique, prévu dans un mois à Rabat. Mais il semblerait que la FRMF était face à un problème épineux, à savoir maintenir Gerets jusqu’au match retour. Mais la question qui se pose est de savoir si son maintien ne risquerait pas de plomber davantage le moral des joueurs, qui semblent ne plus avoir confiance en leur entraîneur.
En outre, en cas de limogeage, la FRMF trouvera-t-elle un nouvel entraîneur qui accepterait de relever le défi en ces moments de crise ?
Une chose semble être sûre, Gerets ne fera pas de vieux os au Maroc. L’homme a brûlé toutes ces cartes et a perdu tous ses soutiens.

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