Toujours aussi imposante et humble, cette reine de disco est considérée, actuellement, comme l’une des plus grandes divas du monde. Son brillant parcours artistique lui a valu beaucoup d’estime auprès de son public qui a suivi son évolution progressive et intelligente. Elle a toujours fait le bon choix de son équipe qui l’a accompagnée et des artistes avec lesquels elle a collaboré.
«Je me rappelle que pour mon premier disque, je voulais m’essayer à un nouveau genre pour en tirer plus de profit. J’ai, donc, fait appel à des artistes qui avaient à peine démarré et qui avaient beaucoup de talent. J’ai aussi travaillé avec l’artiste Donna Summers qui vient de décéder hier. Je saisis cette occasion pour vous dire que la disparition de mon amie Donna m’a vraiment touchée. C’est une perte pour le monde de la musique et pour l’industrie musicale. Nous étions très liées et nous avons collaboré à plusieurs reprises», explique l’artiste Gloria, dont le succès de son titre «I will survive» continue toujours séduire ses fans.
«C’est une chanson que j’avais enregistrée pour compléter mon 45 tours. J’avais demandé des paroles spéciales. Quand elle a été diffusée sur antenne, tous les publics y ont trouvé un lien avec ces mots et les ont adoptés. Elle fut très appréciée et ça continue jusqu’à maintenant».
En effet, cette chanson éternelle a fait énormément d’effet. Sa renommée est arrivée jusqu’au monde arabe où elle a été traduite en arabe par la chanteuse libanaise Haifae. «J’ai beaucoup apprécié la version arabe. Haifae a fait du bon travail. Elle a trouvé les mots qu’il faut. En plus, la chanson est bien enregistrée», nous confie Gloria Gaynor qui n’a pas manqué de révéler sa joie de participer au Festival Mawazine. «Je ne le connaissais pas avant. Mais, je pense que c’est un festival de qualité, puisqu’il réunit de très grands artistes, connus dans le monde musical. Il ne faut pas oublier que la musique est un langage qui peut facilement traverser les frontières. C’est le meilleur moyen pour rassembler les gens et clamer la paix entre eux», explique-t-elle.
Cette artiste, dont les albums ne se comptent plus, est toujours pleine d’énergie pour créer et donner aux autres. Elle est, actuellement, en train d’enregistrer un autre album pour le lancer incessamment sur le marché. En parallèle, Gloria Gaynor a entamé des études de psychologie afin de créer un centre pour les parents adolescents. «J’ai eu l’idée d’ouvrir ce centre dans le but d’aider ces jeunes parents à résoudre leurs problèmes sociaux et les soutenir pour élever leurs enfants qui seront les femmes et les hommes de demain. Cela ne va pas m’empêcher de continuer dans la chanson. Mais, le rythme sera au ralenti après la création du centre».
Une noble initiative de la part de cette grande dame de la chanson qui a beaucoup de principes dans la vie et du respect pour autrui. À la question posée concernant l’emprisonnement du rappeur marocain Al-Haqed, elle répond clairement : «C’est vrai que je suis pour la liberté d’expression. Mais, quand cette liberté touche des personnes qui nous protègent, je ne suis pas d’accord. Ce sont des gens qu’il faut respecter, car ils nous aident à faire notre travail».
