«Israël n’a eu cure des réactions internationales et a poursuivi méthodiquement sa politique de colonisation dans les territoires palestiniens, notamment à Al-Qods», a déploré le diplomate lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation au Proche-Orient.
En effet, a-t-il expliqué, en dépit de la souplesse et des bonnes intentions dont a fait preuve la partie palestinienne, «l’intransigeance d’Israël et sa détermination à poursuivre sa politique expansionniste, ont rendu presque caduque» la solution à deux États, préconisée par l’ONU. «Cette solution semble être de plus en plus non pas loin de portée, mais hors de portée», a ajouté le diplomate, en mettant en garde contre les effets de cette situation sur la paix et la sécurité au Proche-Orient. Pire encore, a-t-il averti, «l’intransigeance d’Israël et l’échec de la communauté internationale rend le processus de paix inexistant. Le gel politique ne favorisera personne, pas même Israël».
M. Loulichki a condamné les desseins expansionnistes d’Israël à Al-Qods Est, qui «sont en totale contradiction avec les conventions internationales» et engagé le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités notamment en ce qui concerne la protection des lieux saints. «Le Maroc, dont le Souverain, S.M. le Roi Mohammed VI préside le Comité Al-Qods, condamne fermement les déclarations du conseiller juridique du gouvernement israélien prétendant que la mosquée Al-Aqsa fait partie intégrante du territoire d’Israël», a-t-il dit, qualifiant ces déclarations d’«inacceptables» et de «profanation de la Mosquée sainte». L’ambassadeur s’est également inquiété de la destruction de huit villages palestiniens pour construire un camp d’entraînement israélien, y voyant une nouvelle manifestation de «la politique de défiance» pratiquée par Israël.