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Àl’initiative du groupe istiqlalien de la Chambre des conseillers, la commission des finances, de l’équipement, de la planification et du développement régional a interpellé mercredi Mohamed Rabie khlie, DG de l’ONCF. Ce dernier était accompagné de Abdelaziz Rebbah, ministre de l’Équipement et du transport, ainsi que des directeurs de l’office. Lors de cette réunion, le DG de l’ONCF a été épinglé sur un bon nombre de dysfonctionnements, en particulier les points non sécurisés, les retards des trains et la pression enregistrée sur certaines lignes ferroviaires.
Dans son allocution devant les membres de la commission, le ministre de tutelle a tenu à mettre en exergue l’importance du transport ferroviaire en matière de développement de l’économie nationale et l’accroissement de l’attraction des investissements étrangers. D’après lui, «le secteur joue un rôle considérable dans la promotion de l’économie et le développement urbain. Il contribuera évidemment à l’avenir au développement du monde rural». Le transport ferroviaire revêt également une importance capitale dans la promotion du tissu industriel et le développement humain, toujours selon le ministre. À ce niveau, ce dernier a souligné que «l’ONCF reste un leader», relevant ainsi, les efforts déployés par cet établissement, notamment en ce qui concerne le transport du fret, l’optimisation des chaînes de la logistique et la mise à niveau des gares, devenues aujourd’hui de véritables repères urbanistiques par excellence.
Perspectives du développement
De son côté, l’invité des conseillers, Mohamed Rabie Khlie, a fait un exposé sur le bilan de son établissement. Ce dernier s’est articulé sur les réalisations de l’office, sa stratégie à l’horizon 2015 ainsi que les défis à relever et les perspectives de développement. Dans ce sens, le DG de l’ONCF s’est montré très satisfait de l’ensemble des indicateurs, faisant de l’office, une entreprise mature, qui se projette dans l’avenir. Chiffres à l’appui, Rabie Khlie a indiqué que 34 millions de voyageurs ont opté pour le train au cours de l’année précédente. Il s’agit de 3 millions de plus, en comparaison avec l’exercice 2010 et 13 millions de plus qu’en 2005. Faisant, ainsi, un chiffre d’affaires de 1,30 milliard de DH en 2011. Le trafic des marchandises a également enregistré une nette croissance aussi bien pour le volume transporté que pour le chiffre d’affaires. Pour le premier, il a atteint 37 millions de tonnes contre 35,6 millions de tonnes un an auparavant. Quant au second, il a avoisiné 440 millions de DH au titre de 2011. Cette tendance haussière de l’activité du fret s’explique, d’une part, selon le management de l’ONCF, par l’accompagnement soutenu de l’OCP. À lui seul, le trafic des phosphates a dépassé la barre de 28 millions de tonnes. Un volume record pour l’année 2011.
