Mardi soir, quelques membres du Conseil national, sympathisants de Abdelouahed El Fassi, ont tenu un point de presse, à Rabat, pour le soutenir. Ils appellent à lister les véritables membres du conseil national pour éviter toute falsification.
Du côté des ténors du parti de la balance, on tient à tempérer les propos et à atténuer les difficultés de l’épreuve que leur formation est en train de traverser. Contacté par le «Matin», le chef du groupe parlementaire de l’Unité et de l’égalitarisme au sein de la Chambre des représentants, Noureddine Mediane, signale qu’il ne s’agit pas de dissensions, mais plutôt d’une concurrence au sein du parti. Pour lui, bon nombre de militants s’expriment pour le changement. Il souligne qu’outre les deux candidats officiels pour le poste du secrétaire général, d’autres noms pourront entrer en lice. «En tout cas, nous avons un délai de trois mois. Et tout sera mis en ordre. Actuellement, le parti continue de tenir normalement ses réunions»,
dit-il.
Le malaise se poursuit
Le malaise au sein du parti de l’Istiqlal n’est pas encore dissipé. Jamais les héritiers de Allal El Fassi n’ont vécu ce genre de bras de fer serré pour la direction du parti. Le camp de Abdelouahed El Fassi et celui de Hamid Chabat continuent de défendre leurs positions respectives auprès des militants et à travers la presse.
MAP
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18 Juillet 2012
À 17:33
