La nouvelle secrétaire générale a été élue dans la soirée du dimanche dernier. Les membres du bureau politique ont ainsi plébiscité la candidature de Nabila Mounib alors que le PSU se dirigeait vers une administration collégiale. En effet, l'élection de la nouvelle SG a été précédée par un débat très animé au sein du parti sur l'identité du nouveau numéro un du parti. Plusieurs noms avaient circulé ces derniers jours notamment celui de Nabila Mounib. Pour rappel, le PSU avait organisé son congrès national quelques semaines auparavant à Bouznika. Les responsables voulaient profiter de ce troisième congrès pour renouveler et surtout rajeunir les instances décisionnelles du parti. Mohamed Moujahid, le secrétaire général sortant, avait dans ce sens annoncé son intention de ne pas briguer un nouveau mandat. À l'issue de son congrès, le parti avait élu un nouveau conseil national qui comporte 101 membres. La session de ce conseil a été maintenue ouverte par la suite afin d'élire les 19 membres du bureau politique du parti.
Pronostics
L'élection de Nabila Mounib à la tête du parti par le bureau politique vient mettre un terme aux pronostics. Au lendemain du congrès, deux noms émergeaient du lot. Il s'agit de Nabila Mounib, bien évidemment, mais également de Mohamed Sassi, l'une des grandes figures du PSU. C'est d'ailleurs une plateforme politique proposée par Sassi qui sera adoptée par les congressistes du parti. Cette adoption a placé l'homme politique au rang du favori. Mais ce dernier va déclarer quelque temps après qu'il ne compte pas briguer un mandat de secrétaire général. Après le retrait de Sassi de la course, Mounib restait la seule candidate pour ce poste. Cependant, les membres du PSU, comme pour entretenir le suspense jusqu'au bout, ont commencé à évoquer la possibilité d'une administration collégiale du parti durant cette période. Une possibilité qui, semble-t-il, n'a pas convaincu tous les adhérents. C'est finalement Nabila Mounib qui devient secrétaire générale du parti pour un mandat de trois ans renouvelable une seule fois. Il s'agit d'une femme politique qui a toujours milité dans les rangs de la gauche marocaine. Mounib a fait ses premières armes à l'OADP (Organisation de l'action démocratique populaire) avant de participer au lancement du PSU. Professeur de biologie à la Faculté des sciences de Casablanca, elle est mariée et mère de trois enfants.
Pronostics
L'élection de Nabila Mounib à la tête du parti par le bureau politique vient mettre un terme aux pronostics. Au lendemain du congrès, deux noms émergeaient du lot. Il s'agit de Nabila Mounib, bien évidemment, mais également de Mohamed Sassi, l'une des grandes figures du PSU. C'est d'ailleurs une plateforme politique proposée par Sassi qui sera adoptée par les congressistes du parti. Cette adoption a placé l'homme politique au rang du favori. Mais ce dernier va déclarer quelque temps après qu'il ne compte pas briguer un mandat de secrétaire général. Après le retrait de Sassi de la course, Mounib restait la seule candidate pour ce poste. Cependant, les membres du PSU, comme pour entretenir le suspense jusqu'au bout, ont commencé à évoquer la possibilité d'une administration collégiale du parti durant cette période. Une possibilité qui, semble-t-il, n'a pas convaincu tous les adhérents. C'est finalement Nabila Mounib qui devient secrétaire générale du parti pour un mandat de trois ans renouvelable une seule fois. Il s'agit d'une femme politique qui a toujours milité dans les rangs de la gauche marocaine. Mounib a fait ses premières armes à l'OADP (Organisation de l'action démocratique populaire) avant de participer au lancement du PSU. Professeur de biologie à la Faculté des sciences de Casablanca, elle est mariée et mère de trois enfants.
