Les bouleversements politiques des pays de la région MENA (Moyen-Orient et l'Afrique du Nord) ont fortement, quoique ponctuellement, perturbé l'activité économique, tandis que la dégradation de l'environnement extérieur a freiné la croissance à un rythme estimé à 1,7 % en 2011. Selon la BM (Banque mondiale), la croissance dans la région devrait rester modérée en 2012 (2,3 %), avant de remonter à 3,2 %, en 2013. Dans sa dernière publication intitulée «Perspectives pour l'économie mondiale 2012», l'organisme financier international qui a révisé à la baisse ses anticipations de croissance, estime que la crise de la dette dans la zone euro a suscité une aversion pour le risque qui s'est propagée aux pays en développement. Les flux de capitaux en direction de ces pays ont accusé une baisse sévère, les investisseurs ayant retiré des sommes considérables des marchés de ces pays au second semestre 2011. Pour la BM , les flux bruts ont alors plongé à 170 milliards de dollars, ce qui représente seulement 55 % des 309 milliards de dollars reçus pendant la même période en 2010. Dans ce sillage, les marchés boursiers des pays en développement ont perdu 8,5 % de leur valeur depuis la fin juillet. Cette situation, conjuguée à la baisse de 4,2 % des marchés boursiers des pays à revenu élevé, s'est soldée par 6 500 milliards de dollars de perte de richesse, soit 9,5 % du PIB mondial. La Banque mondiale a également révisé à la baisse ses anticipations de croissance dans les pays à revenu élevé, laquelle s'établirait à 1,4 % en 2012, et plus particulièrement à moins de 0,3 % dans les pays de la zone euro. Du fait du ralentissement de la croissance, les échanges commerciaux mondiaux, dont l'essor en 2011 est estimé à 6,6 %, ne progresseront que de 4,7 % en 2012, avant de remonter à 6,8 % en 2013.
Pour renverser la vapeur, la BM indique que certains pays doivent évaluer leurs vulnérabilités et se préparer aux aléas en préfinançant leurs déficits budgétaires. Il s'agit de donner « une place prioritaire aux filets de protection sociale et aux dépenses d'infrastructures». L'objectif est d'assurer leur croissance à long terme en soumettant leurs banques à des tests de résistance de façon à éviter la survenue de crises bancaires nationales. Alors, le monde en développement continuera de tirer la croissance mondiale, mais à un rythme moins soutenu, les pays en développement souffriront de la «deuxième vague» de la crise financière. Au total, freinée par les contrecoups de la crise financière de 2008, l'économie mondiale devrait afficher, en 2012, une croissance d'à peine 2,5%. Pour rappel, des données les plus récentes continuent de faire état d'une dégradation de la conjoncture et des perspectives au niveau international, avec une décélération quasi généralisée de la croissance, des taux de chômage élevés dans la majorité des économies avancées, un regain des tensions et de l'aversion au risque sur les marchés financiers, ainsi qu'une révision à la baisse des estimations et prévisions de croissance pour 2011 et 2012. Devant la volatilité des marchés financiers et le difficile arbitrage entre l'impératif de soutien de l'activité et le nécessaire rééquilibrage des Finances publiques, les marges de manœuvres des pouvoirs publics se rétrécissent chaque jour davantage avec la persistance des facteurs d'incertitudes.
Les anticipations initiales de redressement du cycle des affaires dans les principales économies avancées se sont vite estompées sous l'effet de l'ampleur des déséquilibres affectant les différentes sphères de l'activité. La crise de la dette qui continue d'ébranler les principales économies de la zone euro avec ses implications tant au plan des interventions publiques, des équilibres financiers ou encore des anticipations des opérateurs devra aussi avoir de fortes répercussions sur les performances économiques à l'échelon international.
Pour renverser la vapeur, la BM indique que certains pays doivent évaluer leurs vulnérabilités et se préparer aux aléas en préfinançant leurs déficits budgétaires. Il s'agit de donner « une place prioritaire aux filets de protection sociale et aux dépenses d'infrastructures». L'objectif est d'assurer leur croissance à long terme en soumettant leurs banques à des tests de résistance de façon à éviter la survenue de crises bancaires nationales. Alors, le monde en développement continuera de tirer la croissance mondiale, mais à un rythme moins soutenu, les pays en développement souffriront de la «deuxième vague» de la crise financière. Au total, freinée par les contrecoups de la crise financière de 2008, l'économie mondiale devrait afficher, en 2012, une croissance d'à peine 2,5%. Pour rappel, des données les plus récentes continuent de faire état d'une dégradation de la conjoncture et des perspectives au niveau international, avec une décélération quasi généralisée de la croissance, des taux de chômage élevés dans la majorité des économies avancées, un regain des tensions et de l'aversion au risque sur les marchés financiers, ainsi qu'une révision à la baisse des estimations et prévisions de croissance pour 2011 et 2012. Devant la volatilité des marchés financiers et le difficile arbitrage entre l'impératif de soutien de l'activité et le nécessaire rééquilibrage des Finances publiques, les marges de manœuvres des pouvoirs publics se rétrécissent chaque jour davantage avec la persistance des facteurs d'incertitudes.
Les anticipations initiales de redressement du cycle des affaires dans les principales économies avancées se sont vite estompées sous l'effet de l'ampleur des déséquilibres affectant les différentes sphères de l'activité. La crise de la dette qui continue d'ébranler les principales économies de la zone euro avec ses implications tant au plan des interventions publiques, des équilibres financiers ou encore des anticipations des opérateurs devra aussi avoir de fortes répercussions sur les performances économiques à l'échelon international.
