Ce dernier nous précise, en fait, qu’il n’a pas déclaré que la fédération avait coopéré avec le ministère de l’Intérieur, encore moins que les éditeurs avaient organisé une campagne de sensibilisation pour lutter contre la «location» des journaux. En revanche, M. Miftah indique qu’il avait déclaré que les agents du ministère de l’Intérieur intervenaient pour interdire la retransmission des matchs des chaînes de télévision cryptées dans les cafés.
Puisque l’abonnement est à caractère personnel. Sachant, souligne-t-il, qu’il juge nécessaire de mettre en place des lois qui interdisent l’exposition des journaux dans ces cafés. Le deuxième point sur lequel le président de la FMEJ voudrait apporter des précisions est relatif au retour sur investissement pour les entreprises de presse.
M.Miftah précise, en fait, qu’il n’avait pas déclaré que les éditeurs ne gagnaient que 10% et que les sociétés de distribution gagnaient 35% du prix de vente des journaux. Et de souligner que, globalement, les éditeurs gagnent entre 60% et 70% du prix, ce qui couvre en partie les coûts d’impression et du papier. Quant au taux de circulation (un journal pour dix personnes), il pèse lourd et sur les finances et sur la qualité des produits.