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Comme il est de coutume pendant le mois sacré du ramadan, la production nationale reprend du poil de la bête et propose à ses téléspectateurs une kyrielle de programmes, fait maison, pour animer leurs soirées ramadanesques. Cette année, la première chaîne ne déroge pas à la règle et promet à son public une dizaine de fictions aux thématiques variées. Action, comédie, drame, tragédie historique, etc. Différents genres seront représentés pour faire plaisir à tout le monde et satisfaire tous les goûts.
Depuis quelques mois déjà, les responsables de la chaîne s’activent à concocter le menu ramadanesque constitué de téléfilms, de sitcoms, de capsules, de feuilletons… En essayant d’y mettre tous les ingrédients nécessaires pour avoir un bon produit. Par la suite, ce sera au récepteur d’en juger la qualité. Une qualité qui, selon beaucoup de téléspectateurs, n’est pas toujours au rendez-vous. Un constat auquel Mostapha Sobhi, responsable du suivi artistique des fictions dans la première chaîne, rétorque : «Certes, c’est au récepteur final d’évaluer ce que nous lui présentons. Mais selon le principe même de l’art, les goûts varient d’une personne à l’autre. Ce qui est certain, concernant la première chaîne, c’est que nous travaillons sérieusement pour donner le meilleur de nous-mêmes. Il en est de même pour les artistes et les techniciens. Ce qui nous pénalise, en revanche, au Maroc, c’est que les téléspectateurs comparent nos produits avec ceux d’autres pays qui disposent de budgets colossaux».
Aussi pour le ramadan 2012, la première chaîne propose-t-elle quatre téléfilms, quatre films de cinéma, un feuilleton, une sitcom, une caméra cachée et des capsules humoristiques. Côté téléfilms, la chance a été donnée à des réalisateurs qui ont l’habitude de travailler avec la chaîne, mais aussi à d’autres qui signent leur première collaboration avec Al Aoula, comme c’est notamment le cas pour Daoud Oulad Sayad avec sa fiction «El sabat» qui raconte l’histoire de Boujemâa qui se bat pour ne pas perdre la propriété de la boutique et de la maison familiale suite au décès de son père à la Mecque. Premier téléfilm aussi pour Noureddine Douguena avec le téléfilm «Koullou ma yourid arrijal». Il en est de même pour «Hayat fi al wahl» de Miloud El Habachi. D’un autre côté, la chaîne a reconduit sa confiance en les réalisateurs Fatima El Jabiaa qui propose cette année le feuilleton «Chabah min al madi», Kamal Kamal qui récidive avec «El Hayani» qui raconte la vie de l’artiste éponyme et Ali Tahiri qui invite les téléspectateurs à suivre la nouvelle sitcom «Ma chaf ma ra». Driss Roukh revient, quant à lui, avec le téléfilm «Saffi tachrab».
Toutes ces fictions ont été produites selon un processus de production bien étudié. Les responsables de la chaîne de Dar Brihi affirment qu’elles ont été sélectionnées suivant les critères standards et universels de qualité ; pertinence du sujet, qualité du pitch, casting, qualité technique… Ce que les téléspectateurs verront, donc, sur leurs petits écrans durant le mois sacré a suivi la trajectoire que nous explique Mostapha Sobhi : «Nous recevons le concept de la fiction accompagné d’une note d’intention du réalisateur et du producteur ainsi que le casting. Ensuite, selon les besoins de la chaîne, nous retenons les genres qui nous font défaut. Par la suite, c’est au comité de sélection de décider de l’éligibilité du produit. Vient après la lecture des scénarios pour la sélection finale. Les heureux élus passent à la fabrication.»
Pour le moment, les téléfilms et autres feuilletons sont fin prêts. Quant à la sitcom, elle est en cours de finalisation.
