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Safran : le géant mondial s’ouvre aux femmes

Au lendemain de la grand-messe patronale entre le MEDEF et la CGEM, Jean–Paul Herteman, PDG du groupe Safran, a personnellement pris part à la première rencontre initiée par son groupe pour fêter ses collaboratrices.

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Placée sous le thème, «femmes, industrie et développement », la rencontre Safran, première de son genre, avait pour but de rendre hommage aux collaboratrices du groupe ainsi que de valoriser les efforts de ce leader mondial en faveur de la formation et la promotion des femmes.

Implanté au Maroc depuis une dizaine d’années, Safran emploi environ 2.700 collaborateurs dont 70% sont des femmes. Un chiffre éloquent dans un domaine où un très haut niveau de savoir–faire est requis.
Après avoir exprimé la fierté de son groupe pour son développement au Maroc, Jean-Paul Herteman a mis en exergue la présence de la gent féminine au sein des filiales de son groupe. «70% est un taux élevé. Techniquement parlant, ce pourcentage tient en quelque part à certaines activités dont la dextérité et la précision sont très essentielles».

Aussi, Jean-Paul Herteman a signalé que 36% de ce pourcentage concerne l’encadrement des ingénieurs femmes». Un taux très élevé par rapport à ce qui est en vigueur en France (22%).
L’importance de la diversité au sein de l’entreprise industrielle a été également évoquée par le PDG du Safran. D’après Herteman, «le savoir faire, le savoir-être font la richesse de l’entreprise industrielle».

Ouverture économique

De son côté, Abdelkader Amara a été clair. Dans son allocution, le ministre a entièrement affiché sa conviction quant au rôle important de la femme dans tous les domaines de la vie. Au delà du sexe, il voit en le mérite, le critère fondamental pour instaurer une égalité professionnelle entre l’homme et la femme. Une idée qui rejoint à celle annoncée par le chef de l’exécutif, Abdelilah Benkirane qui a estimé nécessaire que «les marocains doivent se réconcilier avec le monde du travail». Et ce, lors de la rencontre qui a réuni les investisseurs français et leurs homologues marocains mercredi dernier.

Même son de cloche auprès de l’ex ministre de l’industrie et des nouvelle technologies, Ahmed Reda Chami, «à présent, les femmes marocaines n’ont pas besoin qu’on les aide mais qu’on les mette à égalité avec les hommes. Pour cela, il faut changer les mentalités ». dans son intervention sur la thématique, «les femmes dans l’industrie, les grands défis de demain», Ahmed Reda Chami a confirmé que l’action féminine est très importante pour l’entreprise.

«la femme peut apporter une nouvelle vision des choses pour l’entreprise. Sens de responsabilité, engagement, rigueur, compétitivité et créativité sont autant de valeurs ajoutées des femmes».
Sur le registre de la formation, faisant l’objet d’une table ronde, les intervenants ont été unanimes quant à l’inadéquation entre la formation et les besoins du marché notamment dans les domaines de l’industrie et des hautes technologies constituant, aujourd’hui, un véritable levier de développement du Maroc.

Parmi les causes, Karima Benoualide, directeur associé de Valyans Consulting voit que «le Maroc a concentré son modèle sur le système français qui reste élitiste. Il a laissé de côté les universités particulièrement dans les branches techniques et technologiques».

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