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Le conseil de la ville crée un nouveau festival

La musique du Moyen Atlas sera à l’honneur pour la première édition.

Le conseil de la ville crée  un nouveau festival
Un hommage sera rendu à Mohamed Rouicha.

«Rythmes du Maroc » est le nouveau festival créé par le conseil de la ville de Casablanca. Prévue les 18 et 19 mai au quartier Al Hank, cette première édition sera dédiée à la mémoire du grand artiste défunt Mohamed Rouicha. « Des troupes d’Ahidous ouvrent le bal cette année pour rendre hommage au grand artiste Rouicha qui a une grande popularité à Casablanca. C’est un patrimoine qui appartient à tous les Marocains », affirme Wafaa Squalli, chef de division de la culture et de l’animation au conseil de la ville. Et d’ajouter que la métropole est ouverte pour tout genre de musique: « On s’est dit qu’il est temps que Casablanca donne plus d’espace à la musique traditionnelle ». Pour elle, les Casablancais peuvent ainsi partager la musique du Moyen Atlas à travers les chansons de Rouicha.

Quelques-unes des plus belles troupes d’Ahidous vont se déplacer jusqu’à Casablanca pour rencontrer les habitants de « la capitale du métissage culturel marocain ». La troupe de Hammou Amediaze de la région de Rich, la formation d’Immouzer Marmoucha et Cherifa, l’une des disciples de feu Mohamed Rouicha, viendront enflammer la scène du festival. Najat Atabou sera également de la partie puisqu’elle est programmée la nuit de la clôture. Ce festival a pour objectif de réhabiliter un art ancestral. Chaque année, une région du Maroc sera à l’honneur. « Rythmes du Maroc » a pour ambition de revaloriser la musique traditionnelle dans toute sa diversité.

Des débats au programme

Une diversité qui sera analysée et expliquée lors d’une table ronde le samedi 19 mai à l’École des Beaux-arts de Casablanca. L’occasion de discuter de la musique amazighe, de ses racines et de son évolution. Plusieurs professionnels viendront livrer leur point de vue sur la question. Comment le patrimoine ancestral de la musique amazighe se manifeste-t-il aujourd’hui ? Les recherches actuelles aident-elles à valoriser ce patrimoine ? De quelle manière la musique amazighe pourrait-elle bénéficier d’une meilleure diffusion au Maroc ? Les intervenants à la table ronde essayeront de répondre à toutes ces questions. Cette rencontre est une manière aussi d’amorcer une nouvelle réflexion en dehors des idées préconçues. « La musique amazighe appartient à tous les Marocains. Toute la population doit connaître cette musique pour mieux l’apprécier », déclarent les organisateurs. Prévu sur deux jours, le festival promet d’être un carrefour de rencontres et de découverte. Concernant le montant réservé à cette manifestation, Wafaa Squalli affirme qu’il ne s’agit pas d’un grand budget.

Le conseil de la ville a ainsi débloqué le montant, réservé jalousement par les responsables du festival, nécessaire pour les frais de la logistique et la mise en place de la scène pendant deux jours. « Le budget réservé par le conseil de la ville à la culture est réparti entre l’équipement, la formation et l’animation culturelle. Cette dernière bénéficie d’une enveloppe budgétaire de 10 millions de dirhams chaque année », explique Wafaa Squalli. Pour elle, ce montant n’est pas très important par rapport aux besoins de la ville qui reste ouverte à toutes les créations nationales. 

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