Menu
Search
Mardi 30 Décembre 2025
S'abonner
close
Mardi 30 Décembre 2025
Menu
Search

Lancement de l’Institut français du Maroc

● Les Instituts français et les Alliances franco-marocaines ont lancé, mardi dernier à la Résidence de France (Rabat), la saison culturelle France-Maroc 2012.

Lancement de l’Institut français du Maroc
Présentation de la nouvelle politique culturelle au Maroc.

La saison 2012 promet une programmation riche et diversifiée où la créativité de la jeunesse marocaine sera mise en exergue à côté des nouveautés de la scène contemporaine française.
«Nous sommes satisfaits de cette programmation commune. Maintenant, nous allons la renforcer davantage en rassemblant tous les Instituts et Alliances dans l’Institut français du Maroc. La fusion de ces 13 sites vise, essentiellement, à mutualiser les compétences avec les services de coopération de l’ambassade de France, afin d’avoir plus de visions et de moyens, ainsi qu’une offre plus éclectique», affirme l’ambassadeur de France au Maroc, Bruno Joubert.

Installer une marque IFM dans le paysage marocain pourra, selon M. l’ambassadeur, motiver les partenaires à mieux soutenir les activités proposées et contribuer à mettre à la disposition du public les meilleures prestations. L’accueil des 450 000 visiteurs et spectateurs, en 2011, n’a fait que motiver les organisateurs de la 2e saison culturelle pour faire mieux en bénéficiant de l’effet réseau créé par l’IFM et en élargissant la programmation à d’autres pays que la France et le Maroc. Leur souci est de présenter des projets de la plus haute qualité. Arts visuels, musiques classique ou traditionnelle, musiques actuelles, le livre-débat d’idées, ainsi que le cinéma sont les principales lignes directives de cette saison qui se poursuivra jusqu’à l’été 2013. «Nous participerons à cette saison dans le cadre de débat d’idées à travers les Rencontres d’Averroès.

C’est un travail remarquable qui s’inscrit dans la durée par l’association des droits communs. L’idée est de mettre en œuvre un certain nombre d’activités et faire des débats autour de plusieurs disciplines artistiques et culturelles (théâtre, livre, cinéma…) à travers des rencontres avec de grandes personnalités. Puis de poser la question sur ce qui se passe autour de nous, d’agir de façon responsable et respectueuse envers soi et envers l’autre», souligne Driss Khrouz,  directeur de la Bibliothèque nationale du Royaume. Tout au long de l’année 2012, les villes d’implantation de l’Institut français du Maroc accueilleront près de 50 propositions pour environ 250 manifestations. Plusieurs noms réputés sur la scène internationale, tels le Pakistanais Faiz Ali Faiz (musicien qawwals), l’Iranien Ali Reza Ghorbani (chanteur), l’Indien Ragunath Manet (chorégraphe et danseur), la chanteuse française la Grande Sophie, les Marocains Majid Bekkas, Oudadden, le photographe français Gabriel Veyre et bien d’autres.

Des résidences de création sont aussi programmées dans le but de présenter deux grandes expositions et une participation à Marseille-Provence en 2013. Un menu très riche marquant aussi les temps forts de l’année 2012 à travers une participation remarquable à Marrakech Art Fair, au 10e concours international de piano, aux Nuits du ramadan, aux Rencontres d’Averroès, aux journées du patrimoine, au Salon international des livres et des arts à Tanger…


Question à : Bruno Joubert, ambassadeur de France au Maroc

«Chaque Institut prend dorénavant sa part de responsabilité»

La réunion des Instituts et des Alliances en un seul réseau ne va-t-elle pas affecter l’autonomie de chacun des établissements ?
Quand on dit réseau, on dit centralisation. Si vous l’avez remarqué, il y a un ensemble d’activités proposées qui seront reprises par un certain nombre de nos Instituts, soit en partie, soit en totalité. À partir de ce menu commun, chaque Institut va chercher les projets qui l’intéressent.
Il a un choix malgré tout. L’intérêt de cette unité est que n’importe quel Institut, même s’il a peu de moyens, pourra bénéficier aussi de spectacles ou autres activités de grande qualité. Cette mise en commun permettra donc un peu plus de centralisation et un peu plus de qualité.

Qu’apportera de plus l’Institut français du Maroc ?
C’est une idée supplémentaire pour les 13 sites français afin de mettre en commun une plus grande visibilité, à travers toute une série de gestions administratives pour faire plus d’économie. Le but est de se concentrer plus sur la programmation culturelle, en mettant chaque Institut en référence sur une thématique. Il n’y a plus une centralisation au niveau de Rabat, car chaque Institut prend dorénavant sa part de responsabilité.

Lisez nos e-Papers