Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2006

L’intensification de la coopération entre les États sahélo-sahariens s’impose

Les enjeux sont de taille pour la communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD). Pour pouvoir lutter contre les menaces sécuritaires et atteindre le développement escompté, la CEN-SAD sera redynamisée.

L’intensification de la coopération entre les États sahélo-sahariens s’impose
Les États sahélo-sahariens sont appelés à conjuguer leurs efforts.b Ph. MAP

Les États sahélo-sahariens sont appelés à intensifier leur coopération afin de pouvoir lutter contre les menaces qui sévissent dans la région. C’est le message fondamental qu’a tenu à véhiculer le chef de la diplomatie marocaine Saad-Eddine El Othmani, hier à Rabat, lors de l’ouverture de la session extraordinaire du conseil exécutif de la CEN-SAD, une organisation en cours de réhabilitation.  La coopération s’impose, conjoncture oblige. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération estime que l’organisation de la communauté des États sahélo-sahariens doit être forte et moderne afin de pouvoir trouver des issues prometteuses et convenables aux problématiques que connaît la région.

e qui nécessite des orientations stratégiques claires et des mécanismes de coopération efficaces ainsi que des programmes efficients.
Le premier souci est celui de la question de sécurité qui occupe une place prépondérante dans l’agenda de la CEN-SAD. Tous les pays de la région, y compris le Maroc, sont concernés par les menaces sécuritaires et leurs impacts tant directs qu’indirects, a précisé le responsable gouvernemental marocain qui a récemment effectué des visites à des États du Sahel et du Sahara suite aux derniers évènements qui ont éclaté au Mali. Il s’était entretenu avec les responsables de ces pays afin d’unifier les positions pour affronter les menaces sécuritaires hypothéquant l’avenir de la région. Les défis d’ordre sécuritaire sont alimentés par les réseaux transnationaux qui se livrent au crime organisé, au terrorisme, au commerce illicite et au trafic d’armes et de drogue…
Les récents évènements en Afrique du Nord ont participé à l’intensification de l’instabilité, selon M. El Othmani. En effet, de nouveaux intervenants sont apparus notamment au Mali. «Les initiatives qui ont été prises dans la région pour contrecarrer le terrorisme et le crime organisé, quoiqu’importantes, s’avèrent insuffisantes», a-t-il relevé.

Les États sahélo-sahariens sont appelés à conjuguer leurs efforts. La coopération entre tous les États de la région est une condition sine qua non afin de pouvoir prétendre au développement économique escompté. La promotion du partenariat économique est tributaire du maintien de la paix et de la stabilité. Les ambitions sont grandes en la matière. L’idée est de faciliter la liberté de circulation des personnes et des biens dans cet espace géographique et de créer une zone du libre-échange.

Du côté du Maroc, sa stratégie a toujours été tournée en faveur du développement en Afrique. Des centaines d’accords de partenariat dans divers domaines lient le Royaume aux pays africains : développement économique, technique, social, culturel et humain, tels que la lutte contre la pauvreté et les maladies, l’agriculture et l’agroalimentaire, la pêche, l’éducation et la formation, la gestion de l’eau et l’irrigation, les infrastructures de base et l’aménagement urbain, les technologies de l’information et la gestion financière et les banques. «L’attachement du Royaume du Maroc à l’Afrique a toujours été constant et continu», a souligné le secrétaire général adjoint de la CEN-SAD, Ibrahim Sani Abani.

Lisez nos e-Papers