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Le médiateur international appelle à un cessez-le-feu durant l’Aïd al-Adha

● L’Iran a remis au médiateur international Lakhdar Brahimi une «proposition informelle» visant à mettre fin au conflit syrien.
● M. Brahimi devait discuter hier avec le Premier ministre irakien des moyens susceptibles de dénouer cette crise qui risque d’embraser toute la région.

Le médiateur international appelle  à un cessez-le-feu durant l’Aïd al-Adha
Lakhdar Brahimi et Ali Akbar Salehi, respectivement médiateur international pour la Syrie et ministre iranien des Affaires étrangères.

Le médiateur international pour la Syrie Lakhdar Brahimi est arrivé lundi à Bagdad, 4e étape d’une tournée régionale, pour discuter avec le Premier ministre Nouri al-Maliki des moyens de trouver une issue au conflit syrien.

M. Brahimi venait de Téhéran où il a appelé les dirigeants iraniens, des alliés du régime syrien, «à aider pour la mise en œuvre d’un cessez-le-feu en Syrie durant l’Aïd al-Adha, l’une des fêtes les plus sacrées célébrées par les musulmans dans le monde», selon un communiqué de son porte-parole.
La fête d’al-Adha, qui couronne les rites du grand pèlerinage musulman à La Mecque en Arabie saoudite, devrait être célébrée cette année le 26 octobre et dure trois jours.

M. Brahimi, mandaté par la Ligue arabe et l’ONU pour aider à trouver une issue au conflit en Syrie, entré lundi dans son 20e mois, a entamé sa nouvelle tournée le 10 octobre en Arabie saoudite. Il s’est rendu également en Turquie dont les relations avec le voisin syrien sont exécrables.
Avant l’arrivée de M. Brahimi, le porte-parole de M. Maliki, Ali Moussaoui, a affirmé samedi que l’Irak soutenait les efforts du médiateur international et travaillait «à faire en sorte que sa mission soit couronnée de succès, en mettant fin à la tragédie que vit le peuple syrien». Le gouvernement irakien se garde d’appeler au départ du président syrien Bachar al-Assad, préférant demander la fin des combats entre rebelles et soldats.

Par ailleurs, l’Iran avait remis dimanche dernier à M. Brahimi, ainsi qu’à l’Égypte, à l’Arabie
saoudite et à la Turquie, «une proposition informelle détaillée visant à résoudre la crise syrienne», mais dont la teneur n’a pas été divulguée.

L’envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe, arrivé à Téhéran après un déplacement en Turquie et une rencontre avec des responsables saoudiens, a salué l’initiative iranienne.
«Je vous remercie pour vos propositions, et comme je vous l’ai dit, il y a certaines idées dans vos propositions qui peuvent aider en complétant celles déjà faites par d’autres États, qui sont également importants au regard de la situation syrienne», a déclaré M. Brahimi lors d’une conférence de presse commune.

S’agissant des pressions exercées sur le régime d’Assad, l’Union européenne a adopté lundi de nouvelles sanctions contre la Syrie en gelant les fonds de 28 nouveaux partisans du président syrien, également interdits de visa, et de deux sociétés.
Cette décision, prise par les ministres européens des Affaires étrangères, réunis à Luxembourg, porte à 181 le nombre de personnes proches du régime et à 54 le nombre de sociétés ou d’administrations placées sur les listes noires de l’UE, a-t-on appris de source diplomatique.
L’identité des personnes et sociétés sanctionnées lundi ne sera pas révélée avant leur publication mardi au Journal officiel de l’UE.

Les deux nouvelles sociétés désignées sont soupçonnées d’avoir acheté des armes ou du matériel pouvant servir à la répression, a précisé une source diplomatique.
Par ailleurs, l’UE va interdire à ses ressortissants d’acheter des armes à la Syrie, de les transporter vers les pays tiers ou encore de fournir des services d’assurance à de tels transports.
Le but de la mesure est de priver le régime d’éventuelles sources de financement. 

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