Il s'agit de la pièce théâtrale «Haina», adaptée et mise en scène par le professeur Iuliana Nassef Predut. Son texte inspiré du conte marocain «Haina» se veut un modèle de vie universelle, où se mêlent les valeurs humaines fondamentales et éternelles tels l'amitié, le respect de l'autre, l'amour, le courage, la loyauté, la persévérance, etc. «Nous avons conçu ce spectacle afin de témoigner de la richesse de notre patrimoine, le comparant à un coffre magique truffé d'un trésor considérable d'expériences et d'idées», expliquent les membres de la troupe. Et d'ajouter : «nous nous sommes tournés vers ce legs ancestral, qu'est le conte, dans l'espoir de faire revivre ces magnifiques récits à travers des marionnettes en les habillant de costumes traditionnels rappelant les autres époques de notre histoire».
En effet, c'est l'objectif poursuivi par la troupe «Hajitkoum» qui, à travers «Haina», nous renvoie à des costumes de toutes les régions du Maroc et autres accessoires dont beaucoup d'entre nous ne s'en souviennent plus, avec une illustration musicale permettant de familiariser la jeune génération avec son héritage culturel. Un travail assidu qui fut mené par la troupe «Hajitkoum» pour dénicher ce qui a commencé à être oublié avec le temps. Car comprendre le patrimoine, selon l'écrivain Abdeslam Benabdelali, impose de procéder à des fouilles qui permettent de retrouver les constructions d'origine. «Haina» vient, ainsi, pour constituer cette mémoire en la faisant revivre pour notre future génération, ravivant, en même temps, quelques souvenirs chez les parents de cette progéniture. «“Hajitkoum” s'adresse, en effet, aux enfants et adultes soutenant l'effort fait par notre pays pour préserver notre patrimoine naturel et culturel.
La transmission de ces richesses culturelles dans un pays où l'analphabétisme est encore largement répandu est très importante. Cette tradition orale qui a permis de sauver ce patrimoine doit continuer de vivre à travers des véhicules artistiques, tels le théâtre et les marionnettes. Nous avons peut-être perdu certains contes non écrits, mais la tradition orale a permis d'enrichir ce patrimoine. D'où un même conte pourrait être retransmis différemment selon les régions et les personnes qui l'ont véhiculé : chacun l'enrichissant de sa propre expérience en y mettant un peu de son âme», ajoute Naima Kouraichi Idrissi, membre de la troupe.
«Haina» permet de faire valoir toute cette richesse à travers un enchaînement de scènes mettant en avant le combat de l'Homme pour imposer les meilleurs principes de la vie (bien commun, respect d'autrui, respect de l'environnement, justice sociale...) et s'opposant à tout ce qui est violence, orgueil, oppositions d'intérêts, injustice et rivalité sociale. C'est en mettant face à face les marionnettes et l'ogre que de nombreuses causes seront, également, abordées comme la pénurie d'eau déchaînant la violence et les drames, les trahisons, la malnutrition…
Toutes ces péripéties de la vie seront évoquées à travers l'histoire de deux fiancés, Adil et Haina, séparés après l'enlèvement de la jeune fiancée par l'éternel représentant du mal : l'Ogre. S'enchaîneront ensuite les épreuves surmontées par le jeune Adil qui partit à la recherche de sa bien-aimée. De multiples situations pour approcher la dualité du bien et du mal.
La célèbre marionnettiste Anne Sinclair n'avait-elle pas dit que «les marionnettes nous font accepter l'horreur, l'absurdité ou même l'impossible et nous les autorisons à dire et à faire des choses qu'aucun humain ne pourrait se permettre ? Nous les laissons nous parler même lorsque nous refusons le dialogue avec les autres. Nous acceptons qu'elles nous sourient même si nous n'avons pas été présentés. Nous supportons qu'elles nous touchent alors que d'autres subiraient des représailles pour un geste semblable».
L'association professionnelle «Khamya» a été, donc, constituée afin d'œuvrer pour ce genre de spectacles pour les enfants et leur épanouissement, tout en sachant, comme l'a souligné Iuliana, que «l'art doit faciliter l'apprentissage au lieu de le compliquer et que le savoir doit être mis à la disposition de la majorité. Nous cultivions le rêve que les spectateurs en herbe d'aujourd'hui seront les passionnés du théâtre et de la culture de demain».
En effet, c'est l'objectif poursuivi par la troupe «Hajitkoum» qui, à travers «Haina», nous renvoie à des costumes de toutes les régions du Maroc et autres accessoires dont beaucoup d'entre nous ne s'en souviennent plus, avec une illustration musicale permettant de familiariser la jeune génération avec son héritage culturel. Un travail assidu qui fut mené par la troupe «Hajitkoum» pour dénicher ce qui a commencé à être oublié avec le temps. Car comprendre le patrimoine, selon l'écrivain Abdeslam Benabdelali, impose de procéder à des fouilles qui permettent de retrouver les constructions d'origine. «Haina» vient, ainsi, pour constituer cette mémoire en la faisant revivre pour notre future génération, ravivant, en même temps, quelques souvenirs chez les parents de cette progéniture. «“Hajitkoum” s'adresse, en effet, aux enfants et adultes soutenant l'effort fait par notre pays pour préserver notre patrimoine naturel et culturel.
La transmission de ces richesses culturelles dans un pays où l'analphabétisme est encore largement répandu est très importante. Cette tradition orale qui a permis de sauver ce patrimoine doit continuer de vivre à travers des véhicules artistiques, tels le théâtre et les marionnettes. Nous avons peut-être perdu certains contes non écrits, mais la tradition orale a permis d'enrichir ce patrimoine. D'où un même conte pourrait être retransmis différemment selon les régions et les personnes qui l'ont véhiculé : chacun l'enrichissant de sa propre expérience en y mettant un peu de son âme», ajoute Naima Kouraichi Idrissi, membre de la troupe.
«Haina» permet de faire valoir toute cette richesse à travers un enchaînement de scènes mettant en avant le combat de l'Homme pour imposer les meilleurs principes de la vie (bien commun, respect d'autrui, respect de l'environnement, justice sociale...) et s'opposant à tout ce qui est violence, orgueil, oppositions d'intérêts, injustice et rivalité sociale. C'est en mettant face à face les marionnettes et l'ogre que de nombreuses causes seront, également, abordées comme la pénurie d'eau déchaînant la violence et les drames, les trahisons, la malnutrition…
Toutes ces péripéties de la vie seront évoquées à travers l'histoire de deux fiancés, Adil et Haina, séparés après l'enlèvement de la jeune fiancée par l'éternel représentant du mal : l'Ogre. S'enchaîneront ensuite les épreuves surmontées par le jeune Adil qui partit à la recherche de sa bien-aimée. De multiples situations pour approcher la dualité du bien et du mal.
La célèbre marionnettiste Anne Sinclair n'avait-elle pas dit que «les marionnettes nous font accepter l'horreur, l'absurdité ou même l'impossible et nous les autorisons à dire et à faire des choses qu'aucun humain ne pourrait se permettre ? Nous les laissons nous parler même lorsque nous refusons le dialogue avec les autres. Nous acceptons qu'elles nous sourient même si nous n'avons pas été présentés. Nous supportons qu'elles nous touchent alors que d'autres subiraient des représailles pour un geste semblable».
Historique
Créée en 2009 sous la responsabilité du professeur Luliana Nassef Predut, la troupe «Hajitkoum» souhaite, à travers ses projets, remplir le manque existant dans le domaine de l'animation pour jeunes. Conscients de cette réalité, les membres de cette troupe, en majorité des lauréats de l'Institut supérieur d'art dramatique et d'animation culturelle (ISADAC), ont choisi le théâtre pour enfants et la marionnette comme moyen d'expression artistique.L'association professionnelle «Khamya» a été, donc, constituée afin d'œuvrer pour ce genre de spectacles pour les enfants et leur épanouissement, tout en sachant, comme l'a souligné Iuliana, que «l'art doit faciliter l'apprentissage au lieu de le compliquer et que le savoir doit être mis à la disposition de la majorité. Nous cultivions le rêve que les spectateurs en herbe d'aujourd'hui seront les passionnés du théâtre et de la culture de demain».
