Acclamée par le public, «Œdipiades» est sans aucun doute une pièce de théâtre à succès. Elle raconte le retour à la maison de Moussa qui vient de passer sept ans en prison. Il est accueilli par son fils Ali qui ne sait pas comment recevoir ce père inconnu. Après le retour de Moussa, commence la confrontation du père et du fils autour d'un match de foot. Entre disputes, révélations et reproches mutuels, les retrouvailles tournent au règlement de comptes.
Écrite par Driss Ksikes et mise en scène par Karim troussi, «Œdipiades» a été créée à l'Institut français de Tanger, en février 2011, à l'issue d'une résidence de création de quatre semaines. Elle a ensuite été jouée dans les Instituts français de Tétouan et de Rabat, puis à l'Espace 600 (Grenoble) en mars 2011, à l'issue de 10 jours de résidence. Également jouée le 29 janvier 2012 au Théâtre Laaraj Jelloul d'Oujda, suite à une résidence de trois semaines à l'Institut français de l'Oriental. Relatant la relation père/fils, cette création théâtrale met en scène la vie intérieure d'un père et celle de son fils qui entrent en collision. À partir de là, le spectateur voit surgir quelques figures mythiques, dont celles d'Œdipe, d'Adam, d'Abraham et Ismail. Tous des résurrecteurs qui disent, à tour de rôle, l'étrangeté, la malédiction, le sacrifice et la perte de la place de chacun dans l'univers.
À noter que cette pièce sera reprise en France le 14 et le 15 mars prochain à L'heure bleue/Saint-Martin-d'Hères dans la ville de Grenoble. «Œdipiades» de Driss Ksikes a également été récompensée en septembre 2011, en figurant parmi les 5 gagnants du concours de dramaturges africains, organisé par «Arterial Network» et «National Theatre Studio» à Londres. Pour ce qui est du message de cette pièce, le meilleur qu'on puisse donner est celui qu'expose Driss Ksikes, l'auteur, en disant : «Le théâtre n'est pas là pour apporter des réponses, mais pour nous présenter l'ensemble des questionnements possibles». Un avis partagé par l'ensemble des personnes qui ont collaboré pour mettre sur pied cette création artistique. Et c'est justement à travers leur travail qu'ils ont pu transmettre au public ce foisonnement de questions qui s'incarnent sur scène par cette «bataille» entre un père et son fils.
Et pour illustrer la portée de cette réflexion, l'auteur Driss Ksikes a confié avoir longtemps laissé mariner l'idée d'écrire sur la relation père/fils : «jusqu'au jour où, à Prague, je lis “Lettre au père” de Kafka, et trouve la faille, le ton et le décalage qu'il faut pour mettre à nu cette gêne sempiternelle de deux hommes prétendument liés par le sang, mais qui n'arrivent pas à s'en accommoder», a-t-il confié.
Écrite par Driss Ksikes et mise en scène par Karim troussi, «Œdipiades» a été créée à l'Institut français de Tanger, en février 2011, à l'issue d'une résidence de création de quatre semaines. Elle a ensuite été jouée dans les Instituts français de Tétouan et de Rabat, puis à l'Espace 600 (Grenoble) en mars 2011, à l'issue de 10 jours de résidence. Également jouée le 29 janvier 2012 au Théâtre Laaraj Jelloul d'Oujda, suite à une résidence de trois semaines à l'Institut français de l'Oriental. Relatant la relation père/fils, cette création théâtrale met en scène la vie intérieure d'un père et celle de son fils qui entrent en collision. À partir de là, le spectateur voit surgir quelques figures mythiques, dont celles d'Œdipe, d'Adam, d'Abraham et Ismail. Tous des résurrecteurs qui disent, à tour de rôle, l'étrangeté, la malédiction, le sacrifice et la perte de la place de chacun dans l'univers.
À noter que cette pièce sera reprise en France le 14 et le 15 mars prochain à L'heure bleue/Saint-Martin-d'Hères dans la ville de Grenoble. «Œdipiades» de Driss Ksikes a également été récompensée en septembre 2011, en figurant parmi les 5 gagnants du concours de dramaturges africains, organisé par «Arterial Network» et «National Theatre Studio» à Londres. Pour ce qui est du message de cette pièce, le meilleur qu'on puisse donner est celui qu'expose Driss Ksikes, l'auteur, en disant : «Le théâtre n'est pas là pour apporter des réponses, mais pour nous présenter l'ensemble des questionnements possibles». Un avis partagé par l'ensemble des personnes qui ont collaboré pour mettre sur pied cette création artistique. Et c'est justement à travers leur travail qu'ils ont pu transmettre au public ce foisonnement de questions qui s'incarnent sur scène par cette «bataille» entre un père et son fils.
Et pour illustrer la portée de cette réflexion, l'auteur Driss Ksikes a confié avoir longtemps laissé mariner l'idée d'écrire sur la relation père/fils : «jusqu'au jour où, à Prague, je lis “Lettre au père” de Kafka, et trouve la faille, le ton et le décalage qu'il faut pour mettre à nu cette gêne sempiternelle de deux hommes prétendument liés par le sang, mais qui n'arrivent pas à s'en accommoder», a-t-il confié.
