Même en temps de crise et de tassement des principaux marchés émetteurs, le tourisme marocain a su résister : 4% de plus en termes de recettes, malgré un recul des nuitées. Le ministre a mis l’accent sur l’importance d’un tel secteur dans l’économie nationale. Certes, le tourisme est une entreprise hautement capitalistique et obéit aux humeurs du marché mondial, mais le retour sur investissement est toujours important. Haddad a expliqué que d’ici 2020, 200.000 lits et 470.000 emplois directs supplémentaires seront créés. Par ailleurs, pour améliorer la gestion, des instances de bonne gouvernance seront mises en place, comme l’Instance supérieure du tourisme et les agences de développement touristique dans les huit régions cibles. L’exposé a aussi mis en relief la place qu’occupe le tourisme dans l’économie nationale.
Le secteur jouit toujours de la confiance des investisseurs, malgré la conjoncture mondiale difficile. En effet, les investissements contractuels ont atteint plus de 12 MMDH en 2011. Le tourisme est aussi le deuxième secteur pourvoyeur de postes d’emploi, après l’agriculture, avec 470.000 postes directs à fin 2011. Le ministre s’est attardé, ensuite, sur les moyens d’accélérer la cadence des réalisations et d’améliorer le rendu. Notamment en changeant les termes de réalisation des stations touristiques. L’option du one shot, qui supplante la construction par phases, est une solution parmi d’autres pour avoir une masse critique de lits et, partant, une meilleure rentabilité. Des solutions visant, à court terme, à redynamiser le secteur et assurer sa compétitivité ont été mises en avant. Il s’agit de mettre en place des mécanismes de soutien au profit des établissements d’hébergement touchés et des financements à l’adresse des unités hôtelières.