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Une priorité pour l’Administration Obama

Le dialogue stratégique entre le Maroc et les États-Unis, lancé jeudi à Washington, constitue une «priorité pour l’Administration Obama» et une reconnaissance des réformes mises en œuvre au Maroc, sous le leadership éclairé de S.M. le Roi Mohammed VI, depuis son accession au Trône.

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Ces réformes sont le fruit d’une gouvernance soucieuse du bien-être des Marocains et en phase avec leurs aspirations, et constituent le cachet distinctif du Royaume dans un environnement régional en proie à l’incertitude et aux soubresauts.
«Le Roi Mohammed VI a balisé la voie au dialogue stratégique Maroc-Etats-Unis à travers les réformes initiées par le Souverain, dont le nouveau code de la famille ayant consolidé les droits de la femme, un référendum constitutionnel consacrant l’indépendance de la justice, et la modernisation de l’enseignement, outre la promotion de la société civile», souligne à ce propos le Washington Post.

Engagement
La vision prospective du Souverain a consolidé la place du Maroc dans le concert des nations, en témoignent notamment le statut avancé du Maroc avec l’Union européenne, l’entrée en vigueur en 2006 de l’accord de libre-échange avec les États-Unis, la désignation du Maroc en tant qu’allié majeur de l’Amérique hors Otan, et la signature, en 2007, des accords liés au «Millenium Challenge Account» (Compte du Défi du Millénaire - MCA) en reconnaissance des mesures initiées par S.M. le Roi en faveur de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté.
«Où que je vais dans la région et au-delà, on me fait part du souhait de signer des accords de libre-échange, à l’instar de celui liant Washington et Rabat (...). Je réponds à chacun que nous n’avons rien donné au Maroc, mais que le Royaume a démontré qu’il est amplement qualifié pour cet accord, tout comme il répond aux normes très élevées relatives au Millenium Account Challenge», a déclaré dernièrement le chef de la diplomatie américaine.
«Le partenariat liant les États-Unis et le Maroc constitue une priorité pour l’administration du Président Barack Obama», soulignait en mars 2011 le secrétaire d’État adjoint William Burns, qui a tenu à préciser que «ce partenariat n’a jamais était aussi important qu’aujourd’hui».
Le dialogue stratégique, qui se tient à moins de deux mois des élections présidentielles aux États-Unis, témoigne d’une réalité historique vieille de 225 années qui ne s’est jamais démentie et qui «réussira toujours à s’élever au-dessus des contingences et des vicissitudes du temps», fait observer, pour sa part, le sous-secrétaire d’État adjoint américain chargé du Maghreb, Ray Maxwell.

L’histoire retiendra, à ce propos, l’engagement du Royaume aux côtés des forces alliées durant la 2e guerre mondiale, le choix délibéré fait par le Maroc d’un système politique basé sur le multipartisme, alors que d’autres pays se faisaient les chantres du parti unique, et l’engagement résolu de Rabat et de Washington dans la lutte antiterroriste et contre l’extrémisme religieux.
Ce dialogue stratégique comprend quatre groupes de travail qui se pencheront notamment sur les relations bilatérales et les questions régionales d’intérêt commun, ainsi que sur les questions sécuritaires notamment la menace grandissante d’Al-Qaïda et des groupes qui s’en réclament dans la région du Maghreb, et les volets économiques, culturels et en matière d’éducation.

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