Les péripéties de cette poule, une des plus équilibrées du tournoi, débuteront sur les chapeaux de roues avec, dès l'entame, un derby maghrébin des plus attrayants entre les Lions de l'Atlas et les Aigles de Carthage.
La particularité de ce duel est qu'il va déterminer en grande partie l'avenir des deux équipes en cette CAN, surtout qu'en parallèle, les Gabonais, qui jouent à domicile, devront avoir une entrée tranquille, du moins sur le papier.
Cette donne (le premier match) s'avère très importante vu que les forces en présence, sauf le Niger, présentent des profils très rapprochés à plusieurs niveaux et le fait de se placer en tête de course dès le début devra constituer un avantage considérable.
Pour les hommes du Belge Eric Gerets, qui affichent clairement leur détermination à offrir au Maroc un deuxième sacre africain, il s'agira de poursuivre sur leur lancée des éliminatoires, la deuxième phase notamment qui a vu les Nationaux retrouver leur équilibre et améliorer leur force de frappe.
Il sera également question de garder le même esprit de solidarité et de rage de vaincre qui leur a permis de sortir vainqueurs d'un parcours qualificatif indécis dans son ensemble et de surmonter des périodes de doute qui auraient conduit à l'effondrement de tout autre équipe.
Cet esprit de continuité s'affiche clairement dans la composition du groupe des 23 joueurs retenus, dominé par les cadres ayant décroché la qualification à la phase finale, parmi eux plusieurs éléments expérimentés qui ne seront pas à leur première CAN, dont Marouane Chammakh (Arsenal-Angleterre), Youssef Hadji (Stade Rennes-France), Houcine Kharja (Fiorentina-Italie) et Badr El Kadouri (Celtic FC-Ecosse).
Deux nouveaux venus feront leur baptême de feu avec la sélection nationale, à savoir le gardien Mohamed Amsif (Augsburg-Allemagne) et l'attaquant Amrabat Noureddine (Kayserispor-Turquie), qui ont fait leur preuve lors de la LG Cup, disputée à Marrakech.
Cependant, Gerets, qui a choisi de préparer cette CAN dans le calme et loin de toute pression, à Marbella (sud de l'Espagne), aura notamment à remédier à l'inefficacité offensive de son équipe, qui lui avait compliqué la tâche lors des qualifications, en particulier chez les Centrafricains lors de l'avant-dernière journée.
Premier obstacle de l'équipe marocaine, la Tunisie qui sort d'une campagne éliminatoire éprouvante dans un groupe K à cinq, qui offrait toutefois deux billets de qualification, contrairement aux autres groupes.
Miraculeux deuxièmes de leur poule certes, les Aigles de Carthage sortent de ces qualifs avec une forte dose de doute quant à leur capacité à renouer avec l'exploit de 2004, année de leur unique sacre continental. Ce qui explique, en grande partie, leur programme de préparation très intense en prévision de ces joutes.
Les préparatifs des protégés de Sami Trabelsi ont été étalés sur deux étapes. La première les a conduits en Catalogne (nord-est de l'Espagne) et la deuxième à Dubaï, jalonnées de deux matches amicaux chacune.
Aux Emirats arabes unis, ils ont affronté le Soudan (victoire 3-0) et la Côte d'Ivoire (défaite 2-0), deux pays qualifiés pour la CAN.
Champion d'Afrique en 2011 avec les joueurs locaux, Trabelsi aura à c¿ur de signer un doublé inédit en gagnant une année plus tard la Coupe d'Afrique des Nations.
Pour cela, le technicien tunisien a choisi de compter sur des éléments relevant de l'ancienne garde tels que Karim Hagui (Hanovre/GER), Mejdi Traoui, Oussama Derragi et Youssef Msekni (Espérance Tunis), Amine Chermitti (FC Zurich/SUI) et Issam Jemâa (Auxerre/FRA).
Parmi les rares nouveaux venus, il faut noter le gardien de l'Espérance de Tunis, Moez Ben Chrifia, récent vainqueur de la Ligue des champions d'Afrique.
Mais les ambitions des Maghrébins seront confrontées à la volonté des Gabonais de faire bonne figure chez eux. En plus d'un soutien populaire inconditionnel, les Panthères puiseront leur confiance dans la présence de plusieurs pros, dont le gardien du Mans (Fra)Didier Ovono et les attaquants Eric Mouloungui (Nice), Pierre-Emerick Aubameyang (Saint-Etienne), le vétéran Daniel Cousin (Sapins/Gabon), le défenseur Moïse Brou Apanga (Brest), le milieu bordelais Poko et le défenseur lorientais Bruno Ecuele Manga.
Là également, les grosses pointures sont appelées à la rescousse, avec une pincée de jeunesse en la personne du défenseur Rémy Ebanega (US Bitam), membre de l'équipe des moins 23 ans qui a remporté le championnat d'Afrique de cette catégorie, disputé à Tanger et Marrakech (26 novembre-10 décembre).
Le petit poucet de ce groupe, le Niger, affiche lui un prestigieux tableau de chasse pour un novice : une qualification surprise devant l'Egypte, triple tenante du titre et septuple championne d'Afrique, et l'Afrique du sud, une des puissances footballistiques du continent.
Pour les poulains de Harouna Doula, élu meilleur entraîneur africain 2011, le grand défi sera d'honorer leur entrée dans les annales de la coupe d'Afrique et, surtout, de prouver que cette qualification n'est pas le fruit du hasard.
L'idéal pour eux serait donc d'entériner ce parcours en profitant, potentiellement, de l'effet de surprise.
La particularité de ce duel est qu'il va déterminer en grande partie l'avenir des deux équipes en cette CAN, surtout qu'en parallèle, les Gabonais, qui jouent à domicile, devront avoir une entrée tranquille, du moins sur le papier.
Cette donne (le premier match) s'avère très importante vu que les forces en présence, sauf le Niger, présentent des profils très rapprochés à plusieurs niveaux et le fait de se placer en tête de course dès le début devra constituer un avantage considérable.
Pour les hommes du Belge Eric Gerets, qui affichent clairement leur détermination à offrir au Maroc un deuxième sacre africain, il s'agira de poursuivre sur leur lancée des éliminatoires, la deuxième phase notamment qui a vu les Nationaux retrouver leur équilibre et améliorer leur force de frappe.
Il sera également question de garder le même esprit de solidarité et de rage de vaincre qui leur a permis de sortir vainqueurs d'un parcours qualificatif indécis dans son ensemble et de surmonter des périodes de doute qui auraient conduit à l'effondrement de tout autre équipe.
Cet esprit de continuité s'affiche clairement dans la composition du groupe des 23 joueurs retenus, dominé par les cadres ayant décroché la qualification à la phase finale, parmi eux plusieurs éléments expérimentés qui ne seront pas à leur première CAN, dont Marouane Chammakh (Arsenal-Angleterre), Youssef Hadji (Stade Rennes-France), Houcine Kharja (Fiorentina-Italie) et Badr El Kadouri (Celtic FC-Ecosse).
Deux nouveaux venus feront leur baptême de feu avec la sélection nationale, à savoir le gardien Mohamed Amsif (Augsburg-Allemagne) et l'attaquant Amrabat Noureddine (Kayserispor-Turquie), qui ont fait leur preuve lors de la LG Cup, disputée à Marrakech.
Cependant, Gerets, qui a choisi de préparer cette CAN dans le calme et loin de toute pression, à Marbella (sud de l'Espagne), aura notamment à remédier à l'inefficacité offensive de son équipe, qui lui avait compliqué la tâche lors des qualifications, en particulier chez les Centrafricains lors de l'avant-dernière journée.
Premier obstacle de l'équipe marocaine, la Tunisie qui sort d'une campagne éliminatoire éprouvante dans un groupe K à cinq, qui offrait toutefois deux billets de qualification, contrairement aux autres groupes.
Miraculeux deuxièmes de leur poule certes, les Aigles de Carthage sortent de ces qualifs avec une forte dose de doute quant à leur capacité à renouer avec l'exploit de 2004, année de leur unique sacre continental. Ce qui explique, en grande partie, leur programme de préparation très intense en prévision de ces joutes.
Les préparatifs des protégés de Sami Trabelsi ont été étalés sur deux étapes. La première les a conduits en Catalogne (nord-est de l'Espagne) et la deuxième à Dubaï, jalonnées de deux matches amicaux chacune.
Aux Emirats arabes unis, ils ont affronté le Soudan (victoire 3-0) et la Côte d'Ivoire (défaite 2-0), deux pays qualifiés pour la CAN.
Champion d'Afrique en 2011 avec les joueurs locaux, Trabelsi aura à c¿ur de signer un doublé inédit en gagnant une année plus tard la Coupe d'Afrique des Nations.
Pour cela, le technicien tunisien a choisi de compter sur des éléments relevant de l'ancienne garde tels que Karim Hagui (Hanovre/GER), Mejdi Traoui, Oussama Derragi et Youssef Msekni (Espérance Tunis), Amine Chermitti (FC Zurich/SUI) et Issam Jemâa (Auxerre/FRA).
Parmi les rares nouveaux venus, il faut noter le gardien de l'Espérance de Tunis, Moez Ben Chrifia, récent vainqueur de la Ligue des champions d'Afrique.
Mais les ambitions des Maghrébins seront confrontées à la volonté des Gabonais de faire bonne figure chez eux. En plus d'un soutien populaire inconditionnel, les Panthères puiseront leur confiance dans la présence de plusieurs pros, dont le gardien du Mans (Fra)Didier Ovono et les attaquants Eric Mouloungui (Nice), Pierre-Emerick Aubameyang (Saint-Etienne), le vétéran Daniel Cousin (Sapins/Gabon), le défenseur Moïse Brou Apanga (Brest), le milieu bordelais Poko et le défenseur lorientais Bruno Ecuele Manga.
Là également, les grosses pointures sont appelées à la rescousse, avec une pincée de jeunesse en la personne du défenseur Rémy Ebanega (US Bitam), membre de l'équipe des moins 23 ans qui a remporté le championnat d'Afrique de cette catégorie, disputé à Tanger et Marrakech (26 novembre-10 décembre).
Le petit poucet de ce groupe, le Niger, affiche lui un prestigieux tableau de chasse pour un novice : une qualification surprise devant l'Egypte, triple tenante du titre et septuple championne d'Afrique, et l'Afrique du sud, une des puissances footballistiques du continent.
Pour les poulains de Harouna Doula, élu meilleur entraîneur africain 2011, le grand défi sera d'honorer leur entrée dans les annales de la coupe d'Afrique et, surtout, de prouver que cette qualification n'est pas le fruit du hasard.
L'idéal pour eux serait donc d'entériner ce parcours en profitant, potentiellement, de l'effet de surprise.