Rabat abrite la quatrième édition du Festival du court métrage marocain du 9 au 14 novembre prochain au Théâtre national Mohammed V avec un programme éclectique et bon nombre de nouveautés. D’abord, l’évènement sera tenu, cette année, sous la direction du réalisateur Adil El Fadili, auteur d’une bonne série de court-métrage dont «Courte vie» et la série policière à succès «La Brigade». Les organisateurs ont choisi de confier la direction du festival à Adil El Fadili dans le but d’inscrire l’évènement dans une logique à la fois de continuité et de renouveau. Dans ce sens, le jury de cette édition sera présidé par le cinéaste Faouzi Bensaïdi.
Le Grand Prix du Festival international du cinéma méditerranéen à Tétouan en 2012 pour son film «Mort à vendre» sera épaulé par une brochette de cinéastes, critiques de cinéma pour départager les courts-métrages en lice pour cette édition. Au total, la finale de la compétition officielle opposera douze films sortants des quatre séances de vote du public.
Le Jury délibérera et décernera trois prix parmi les finalistes. Il s’agit du Grand Prix, la mention spéciale et la mention du mérite. Il y aura aussi un prix «Coup de cœur» sera également attribué par le jury à l’un des vingt-quatre films présélectionnés. Au cœur du programme de cette quatrième édition, les organisateurs ont décidé de reconduire le concept du Speed Networking. C’est même le cœur sensible de cet évènement : encourager l’échange et le partage d’expériences artistiques et professionnelles. Le Speed Networking s’inscrit dans l’esprit du festival et se veut simplement une plateforme entièrement dédiée aux rencontres entre les professionnels de ce genre cinématographique. Du perchman au réalisateur en passant par le caméraman, le figurant, l’ingénieur de son et le scénariste, «tous les corps des métiers de cinéma auront l’occasion de partager leurs connaissances et leurs ambitions afin de créer un réseau, de prospecter et de dénicher des talents potentiels», indiquent les organisateurs à ce propos. À côté du Speed Networking, cette année, sera aussi celle des stands-écoles où le festival mettra à disposition des espaces réservés aux différentes écoles cinématographiques des quatre coins du Royaume.
À travers la mise en place de ses espaces, Artescence cherche à «offrir aux futurs acteurs du cinéma marocain l’opportunité de s’informer, de s’imprégner, voire de s’inscrire auprès de ces établissements», affirme-t-on du côté de ce club de l’association Ribath Al Fath pour le développement durable. Cette partie du programme tend à répondre au besoin de bon nombre de bacheliers, étudiants et passionnés de cinéma qui sont à la recherche d’informations pratiques et d’orientations pour intégrer le monde du septième art. «Le festival offrira aux écoles l’occasion de se promouvoir et faire connaître les possibilités d’études supérieures cinématographiques et leurs dé 3,bouchés variés», ajoute à ce propos Artescence. Bref, le public de la capitale aura rendez-vous avec la crème des productions nationales en termes de courts métrages, le temps d’un festival qui se veut surtout un espace convivial de rencontres entre professionnels du cinéma, les médias et le grand public.
