Menu
Search
Dimanche 24 Novembre 2024
S'abonner
close
Dimanche 24 Novembre 2024
Menu
Search

Le Maroc, 15e marché mondial de Renault

Le pays est également le deuxième marché africain du groupe, selon les résultats commerciaux du premier semestre 2013. Au niveau mondial, le groupe a vendu 1,3 million de véhicules, dont 50% hors Europe.

Le Maroc, 15e marché mondial de Renault
Source : Groupe Renault

Avec 25 068 véhicules immatriculés à fin juin, le Maroc ressort comme le quinzième marché mondial du groupe Renault. Il est également son deuxième marché africain, après l’Algérie qui constitue son sixième marché mondial avec 67 000 véhicules. Le Maroc est, en outre, le pays où le constructeur automobile français réalise la plus importante part de marché dans le monde. «Au Maroc, le groupe place les marques Dacia et Renault en tête du marché et enregistre une pénétration record de 39,3% : +1,6 point», indiquent les responsables du groupe le 12 juillet à l’occasion de la publication des résultats commerciaux du 1er semestre. Au niveau mondial, les ventes de Renault ont atteint 1,3 million de véhicules. Elles baissent ainsi de 1,9% sur un an, mais sont en hausse de 0,7% sur le 2e trimestre isolé, selon la firme de Carlos Ghosn.  Renault vend désormais une voiture sur deux hors d’Europe (Euromed Afrique, Eurasie, Asie Pacifique & Chine-Amériques). Cela représente 646 274 véhicules écoulés à fin juin 2013. Soit une hausse de 4,3% sur un an due en partie à la Russie qui devient le 2e marché du groupe devant le Brésil avec 104 633 unités. Cette progression est également attribuée à la dynamique de la région Euromed-Afrique, dont fait partie le Maroc.

Le nombre de véhicules commercialisés dans cette région progresse de 6,7%, à 196 543 unités. En Europe (c’est-à-dire les pays de l’UE hors Bulgarie & Roumanie plus les cinq pays des Balkans, plus Islande, Norvège & Suisse), le marché du groupe a rétrogradé de 7,3% sous l’effet d’une baisse de 10,1% des ventes en France. Dans le détail, les ventes mondiales de la marque Renault baissent de 4,6%, alors que celles de Dacia s’améliorent de 16,5%. Selon le groupe, Dacia est portée par le succès de Duster, la montée en puissance de Lodgy et de Dokker (produits au Maroc) et le renouvellement de Logan et de Sandero (la nouvelle Sandero est produite depuis avril dans l’usine Somaca et à partir de septembre prochain sur le site de Tanger).

Le constructeur tricolore affirme que les nouvelles gammes Renault et Dacia rencontrent partout «le succès attendu».  La Nouvelle Sandero progresse sur l’ensemble de ses marchés, notamment en Belgique (+99%), Espagne (+61%), Turquie (+35%), France (+32%) et Italie (+32%). «Le groupe Renault démontre une nouvelle fois la pertinence de sa stratégie d’internationalisation, qui permet d’amortir pour une bonne part la baisse du marché européen. À l’international, nous engrangeons de solides succès, comme en Russie et en Inde.

En Europe, le renouveau de nos gammes produits Renault et Dacia nous permet de poursuivre la défense de nos marges et de nos parts de marché», souligne dans un communiqué Jérôme Stoll, directeur commercial Groupe et Véhicules utilitaires. Dans une séance de live chat organisée pour les journalistes avec Jérôme Stoll et à laquelle a participé Le Matin, le directeur commercial a indiqué que la gamme entry (qui est notamment produite au Maroc) représente au premier semestre 40% des volumes du groupe Renault et que la marque Dacia, avec cette même plateforme, pèse maintenant 16% des ventes du groupe.  Qu’en est-il des ventes issues de la production de l’usine de Tanger ? À l’heure où nous mettions sous presse, nous n’avions pas encore reçu les réponses de Jérôme Stoll ni celle de Renault Maroc.

Le constructeur prévoit en tout cas de doubler la production de cette usine pour dépasser les 100 000 véhicules en 2013 et d’atteindre une capacité de 350 000 unités à partir de septembre prochain. Concernant les perspectives commerciales mondiales pour 2013, «le renouvellement des gammes produit du groupe est maintenant largement engagé et commence à porter ses fruits sur l’ensemble des marchés. L’accroissement de nos capacités industrielles à l’international, ainsi que la pertinence et l’attractivité de notre offre, doivent nous permettre de dépasser en 2013 notre volume de ventes mondiales 2012 et de regagner des parts de marché en Europe, sous réserve que les marchés européens et français ne se dégradent pas plus», résume Jérôme Stoll dans le communiqué.        
      

Lisez nos e-Papers
Nous utilisons des cookies pour nous assurer que vous bénéficiez de la meilleure expérience sur notre site. En continuant, vous acceptez notre utilisation des cookies.