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La mythique parade de Rio s’invite à partir d’aujourd’hui à Ain Diab en version afro-brésilienne. En effet, en partenariat avec la fabrique culturelle des anciens abattoirs, l’association «Abada Maroc» créée en 2009 inaugure le premier carnaval de la ville de Casablanca. Cette idée pensée et conçue par les membres de cette association intervient dans un but purement festif : «J’ai eu l’occasion d’assister au Carnaval de Rio et à quelques-uns en Europe, c’est de là qu’a commencé mon amour pour ce genre d’événements. Je suis un fan de danses brésiliennes, et en plus on a la chance de vivre et d’être sur une ville côtière où il fait beau la plupart du temps, alors autant en profiter» souligne Tarik Tamra, membre de l’association Abada Maroc.
Ce premier événement s’inscrit également dans le cadre de promouvoir le talent des artistes marocains : «le potentiel des artistes marocains n’est pas à négliger plus de 150 artistes participeront à cette parade dont 12 groupes de musiques spécialisés dans des folklores différents : capoeira, samba, jongo, percussion brésilienne, danseuses brésiliennes, DJ, jongleurs…», confie Martin Khalid Rosenberg, directeur du programme du Carnaval Casablanca.
Outre la parade dans le boulevard de la Corniche, les organisateurs accompagnés d’artistes se déplaceront samedi à l’orphelinat de Hay Hassani dans le cadre d’une action de bénévolat pour partager d’agréables moments avec des enfants avides d’émotion. Des ateliers de danses et chants figurent également au programme de cette matinée, notamment ceux du break dance, de la capoeira, des acrobates, des clowns et des mascottes.
Par ailleurs, un système de sécurité a été mis en place (motards, guides de la parade, entre autres dispositifs) afin que l’événement se déroule dans de meilleures conditions et réussisse sa toute première édition. «Notre but à travers cette première édition est de créer un rendez-vous incontournable de la culture brésilienne en Afrique du Nord, et de promouvoir ce style de chants et de danses pour faire naître chez chacun une véritable culture de bien-être», conclut Martin Khalid Rosenberg.
