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150 millions d’euros de dettes à convertir en investissement

Le Fonds pour l’internationalisation des entreprises par des prêts concessionnels d’État à État aura permis le cofinancement de plusieurs projets, dont la centrale solaire de Aïn Beni Mathar.

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Le programme financier signé en 2008 et rénové en 2011 est l’instrument clé de la coopération financière entre le Maroc et l’Espagne. Autre instrument, le Fonds pour l’internationalisation des entreprises par des prêts concessionnels d’État à État (FIEM). Le Fonds aura permis de cofinancer ces cinq dernières années des projets innovants tels que la centrale thermique solaire de Aïn Beni Mathar (province d’Oujda). La réalisation du projet a été confiée à Abener, filiale du groupe Abengoa. Le FIEM a procédé également au cofinancement du parc éolien de Tanger qui a été réalisé par l’opérateur ibérique Gamesa. Dans le ferroviaire, cet instrument a cofinancé le projet de développement du système de contrôle et de gestion du plan de transport stratégique et opérationnel de l’Office national des chemins de fer. Et c’est un consortium constitué de deux sociétés espagnoles, ADIF et Indra, qui a mené le projet.

La réunion de haut niveau entre les deux pays en octobre 2012 aura été l’occasion d’amorcer la réflexion autour de la possibilité de mettre en œuvre de nouveaux instruments financiers. Une manière d’être réactif aux besoins des entreprises. Le processus aura abouti à la mise en place d’une nouvelle ligne destinée au financement des PME marocaines afin de développer des affaires avec leurs homologues espagnoles. À signaler, par ailleurs, les programmes de conversion de la dette en investissements publics et privés. Cet instrument de gestion active de la dette permet de dédier les intérêts de la dette engagés par le Maroc envers l’Espagne au financement des projets publics et privés. Petit rappel, le programme de conversion de dette en investissements publics, doté de 50 millions d’euros, a permis de cofinancer plusieurs projets dont le réseau d’assainissement de Saïdia, récemment inauguré par le S.M le Roi Mohammed VI. Quant au programme de conversion de dette en investissements privés, il a été doté, durant ses différentes phases, de quelque 100 millions d’euros.
Il a permis le financement de projets d’investissement productif d’entreprises comme Roca, Mundiriz (groupe Ebro) ou encore Crimidesa.

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