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Le Matin : Peut-on savoir dans quel cadre s’inscrit votre visite à Fès et au Maroc ?
Carlos Alonso Rodriguez : Nous sommes venus à Fès pour rencontrer le ministre de l’Artisanat au lieu de le rencontrer à Rabat et à Casablanca. Cette visite a pour objectif aussi de découvrir les richesses de l’artisanat marocain, le travail laborieux et riche des artisans de manière générale. Nous sommes avec le ministère marocain de l’Artisanat sur un programme très ambitieux dans le domaine de l’artisanat. Nous sommes intéressés par le développement de la coopération dans ce secteur à fort potentiel de développement et nous espérons bénéficier de l’expérience marocaine dans ce secteur. Nous avons d’ailleurs beaucoup à apprendre de cette expérience de développement de l’artisanat au Maroc.
Est-ce que vous êtes intéressés par d’autres secteurs à Fès ou au Maroc ?
En plus de l’artisanat, nous sommes en visite au Maroc pour développer davantage les relations bilatérales notamment sur un certain nombre de secteurs en l’occurrence le tourisme, l’agriculture et les énergies renouvelables. À cela s’ajoute la connexion aérienne avec le développement de dessertes et de liaisons aériennes directes pour rapprocher nos deux pays.
Quelles appréciations faites-vous des relations politiques et économiques entre le Maroc et les îles Canaries, dont fait partie Tenerife ?
Le Maroc et les îles Canaries, dont fait partie Tenerife, sont voisins et les relations de voisinage permettent de développer facilement les liens entre les deux pays voisins et amis. Aujourd’hui, j’estime que les relations sont excellentes. Nous œuvrons d’ailleurs actuellement pour développer davantage les relations économiques entre les deux pays et nous espérons pouvoir les rehausser au niveau de l’excellence des relations politiques et répondre à nos attentes mutuelles.
