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«Je crois toujours à la qualification»

Le sélectionneur national, Rachid Taoussi, est revenu longuement sur la victoire du Maroc sur la Tanzanie samedi lors de la 4e journée des éliminatoires de la Coupe du monde, groupe C. Le sélectionneur national croit toujours en une possible qualification tout en reconnaissant que tout dépend du match Tanzanie-Côte d’Ivoire, programmé le 15 juin.

«Je crois toujours à la qualification»
Rachid Taoussi, l’entraîneur de l’Equipe nationale. Ph. Saouri

Le Matin : Votre appréciation de ce match ?
Rachid Taoussi : J’ai apprécié surtout la première mi-temps. Il y avait des combinaisons, des triangles, des centres impeccables des deux côtés, que ce soit par Bergdych ou Jebbour.   Noussair qui l’a remplacé a fait aussi un bon match. Les joueurs sont en train d’acquérir de l’expérience parce qu’il y a beaucoup de nouveaux comme Mounir Obadi qui a un volume de jeu très important. Il y a une grande motivation dans le groupe. On a senti que Younès Benlhanda attendait son heure pour entrer. Abdelaziz Barrada, malgré sa blessuren voulait faire son entrée. C’est un nouvel esprit et une nouvelle philosophie qui sont en train de naitre en l’équipe nationale.

Croyez-vous toujours à une éventuelle qualification ?
Bien sûr. Mathématiquement nous sommes toujours en course. La Tanzanie ne va pas faire de cadeau à la Côte d’Ivoire. Elle doit absolument gagner pour rester en course. Les Éléphants de Côte d’Ivoire ne sont plus aussi forts comme auparavant. On va faire notre mieux face à la Gambie, notre sort ne dépend pas de nous, mais de la Tanzanie si cette dernière bat ou fait match nul contre la Côte d’Ivoire.

Comment gérez-vous les rumeurs concernant l’après-Taoussi ?
Malheureusement, ces rumeurs visent à déstabiliser l’équipe nationale et non pas Rachid Taoussi, car jusqu’à preuve du contraire, je suis toujours le patron de l’équipe nationale. J’ai confiance en moi et en mes joueurs. Si je ne suis pas confiant, je ne serais pas sélectionneur de l’équipe nationale. J’ai la confiance du président de la FRMF, Ali Fasi Fihri. Il m’a contacté pour me renouveler sa confiance et me demander de continuer mon travail sans accorder trop d’importance aux rumeurs. Je continue mon travail dans l’optique de former une équipe compétitive pour 2015. Si la FRMf me reconduit dans mon poste, et c’est mon souhait, tant mieux, sinon mon successeur trouvera une équipe digne de ce nom.

Aujourd’hui, le public a scandé le nom de Zaki, est-ce que cela vous
affecte ?
Je ne veux pas répondre à cette question.

Est-ce que le boycott du public n’affecte pas le rendement de l’équipe ?
Je comprends le boycott du public. On doit d’abord gagner des matchs pour faire revenir nos supporters dans les gradins. C’est tout à fait normal que le public boude parce que quand on ne réalise pas de bons résultats, les supporters ne répondent pas présent, mais une fois que nous commencerons à gagner, il sera sûrement là. Je n’ai jamais dit qu’on va gagner la coupe d’Afrique. Avec un peu de chance, on aurait pu se qualifier au deuxième tour de la CAN. On n’a  perdu aucun match. Je suis en train de construire une équipe pour 2015, soit avec moi ou sans moi pour gagner la Coupe d’Afrique.

Comment se fait-il que vous ayez du mal à garder un noyau dur de l’équipe ?
On a toujours le même noyau dur de l’équipe qui a joué le match référence de la CAN contre l’Afrique du Sud et qui a été considéré comme le meilleur match de la CAN 2013. C’est vrai qu’il y a des impératifs et des blessures, mais on trouve toujours Kantari, El Arabi, Chafni, El Adoua, Barrada.

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