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Gros plan sur la peinture des années 60

C’est à travers des tableaux des grands maîtres des arts plastiques marocains que la galerie Loft a choisi de raconter l’histoire de cet art dans notre pays. Les œuvres d’Ahmed Cherkaoui, Jilali Gharbaoui, Farid Belkahia, Mohamed Chebâa et Mohammed Melehi en disent long sur la modernité de l’histoire de notre art. Zoom sur les années 60.

Gros plan sur la peinture des années 60
À travers les tableaux des grands maîtres de la peinture, le visiteur aura une idée claire sur la naissance des arts plastiques au Maroc.

Farid Belkahia, Mohammed Chebâa, Mohamed Melehi, Ahmed Cherkaoui, Jilali Gharbaoui… autant de noms qui font rêver les amateurs des arts plastiques. Tous ont marqué de leur empreinte le paysage artistique marocain et tracé les contours de son histoire. Alors quand ces artistes sont exposés en même temps et dans un même espace, cela relève de l’événement. Un événement proposé par la Loft Art Gallery à Casablanca jusqu’au 18 décembre dernier, autour de la thématique de l’identité et de la modernité dans la peinture marocaine des années 60, en revisitant l’histoire de la pratique artistique moderne dans notre pays. Un débat d’actualité qui trouve sa place au milieu d’une conjoncture politique et sociale qui balance entre la modernité et le retour aux sources.
Aussi, à travers les tableaux des grands maîtres de la peinture, le visiteur aura une idée claire sur la naissance des arts plastiques au Maroc et sur la genèse de l’identité de ces arts. Une identité qui ne s’est pas créée en rupture avec le vécu et l’histoire du pays. L’art étant le reflet de la société et son miroir le plus fidèle.

«En effet, une grande hésitation et une grande querelle intellectuelle, philosophique et artistique avaient accompagné la naissance de l’art moderne au Maroc», expliquent les organisateurs. Et d’ajouter : «Quel modèle fallait-il prendre à l’aube de l’indépendance ? Les jeunes artistes et intellectuels de cette époque, riche en enseignement pour nous, avaient pris à leur charge de forger une identité artistique de ce qu’allait être le Maroc indépendant. Ils avaient pris le risque de choisir de s’engager dans la modernité. L’art ne peut espérer avancer chez nous sans examiner la genèse de sa naissance».

Le débat sur les arts plastiques est ainsi lancé avec cette exposition qui intervient à un moment où la problématique du retour aux sources fait face à un appel à la modernisation. La pratique artistique moderne dans notre pays étant invitée à être revue et revisitée pour accompagner les changements qui secouent les sociétés modernes. Dans les années 60, le défit d’une brochette d’artistes était d’assoir les bases des arts plastiques au Maroc en instaurant et en imposant une vision nouvelle et novatrice de la création. 

Un moment d’arrêt sur les grands moments de l’art au Maroc, le temps de réfléchir sur les fondements de notre artistique, voilà somme toute à quoi nous invite cet événement qui prendra fin le 17 janvier.

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