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Fidèle à sa devise, Rabat ville verte, encore et toujours, le FIFALE, s’intéressant en premier lieu au problème de l’environnement, continue son périple des plus audacieux en s’engageant à sa protection et sa sauvegarde. Ce qui constitue l’une de ses deux vocations à travers laquelle, il mène le public passionné de la nature dans un inoubliable voyage dans les profondeurs marines, des vastes paysages et autres lieux où vivent les animaux sauvages. Toute cette diversité biologique et culturelle de la planète que le festival se prépare à montrer pour mettre en exergue les richesses naturelles que l’être humain se doit de respecter et de valoriser.
Secundo, le FIFALE estime, également, comme le souligne le président du Festival Abdelkrim Bennani, «promouvoir l’art cinématographique dans son volet spécialisé, en incitant les jeunes cinéastes marocains à réaliser des films documentaires abordant des sujets aussi divers que ceux de la nature, de l’animal ou de la protection de l’environnement.
Sachant que notre pays est connu pour ses richesses naturelles, la diversité de sa faune et de sa flore, ce patrimoine mérite d’être mis en valeur pour être mieux connu, mais aussi pour attirer l’attention sur la nécessité de le protéger dans la durabilité».
Un objectif qui en appelle un autre qui est celui de devenir un tremplin pour de jeunes réalisateurs de documentaires. «Il faut pour cela stimuler la coproduction et la diffusion de ces documentaires par les médias nationaux, pendant des émissions consacrées à l’environnement», précise la directrice du Festival, Danny Sarazin. Ainsi, le FIFALE ne ménage aucun effort pour préparer le jeune public à ce genre d’actions en programmant dans plusieurs lieux de projection des séances scolaires adressées aux élèves des écoles publiques et privées. «Notre souhait est de sensibiliser ce jeune public aux grands défis que lance le Royaume pour la protection de la biodiversité et des écosystèmes», renchérit Abdelkrim Bennani. Une démarche qui va en pair avec la beauté de ces œuvres, offerte à tous les amoureux de l’art de l’image qui est le produit d’une imagination fertile et d’une parfaite maîtrise de l’art cinématographique. D’où l’organisation d’une compétition autour des films participants, afin de stimuler le sens de la créativité et de la découverte chez les cinéastes de ce genre cinématographique. Trois jours de projections à l’issue desquels le Trophée de la Cigogne, animal mythique au Maroc, est décerné au gagnant qui le mérite.
La réalisation d’un film animalier est une aventure de longue haleine qui demande une grande patience, une connaissance du milieu animalier et une implication dans la protection ou la sauvegarde de la nature. Elle relève, aussi, de la passion car les acteurs sont des animaux et les conditions de tournage sont souvent difficiles. Le tournage se déroule dans une nature sauvage, sans le minimum de confort, par tous les temps et dans des contrées éloignées, voire parfois dangereuses.
