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En deux dates, 21 et 22 juin, les Casablancais auront les yeux braqués vers la scène de la Place Mohammed V, au cœur de la métropole. C’est la Fête de la musique. Un évènement qui sera célébré, cette année, avec un programme éclectique. Les grands noms des musiques raï, chaâbi et rap seront là pour le grand plaisir des Casablancais, avides de ces moments festifs, de chaleur et de partage. D’abord, vendredi 21 juin à partir de 20 h, la rappeuse Soultana retrouve le public de sa ville natale pour un concert inédit. De son vrai nom Youssra, Soultana, installée aux États-Unis depuis bientôt trois ans, passera en revue les meilleurs tubes de sa discographie. Résolument conjugué au féminin, le rap qu’elle propose aujourd’hui à ses fans s’inscrit au cœur de sa démarche artistique depuis ses débuts en 2002. Ses textes engagés à souhait nous renvoient à ceux de l’époque des «Tigresse Flow», prix Génération Mawazine, l’Boulevard et Ouf du Bled, entre 2008 et 2009, dont elle fut leader.
Le 21 juin toujours, la Fête de la musique sera aussi celle de la virtuose du violon : Zina Daoudia. La star incontestée de la musique chaâbie à la sauce moderne retrouve ses fans pour une soirée fiévreuse, pleine de transe et de sueurs chaudes.
Et enfin, Saïd Mosker débarque avec son raï tourné vers les musiques de variétés pour permettre aux Casablancais de passer des moments de fête, comme le veut la tradition en ce jour chaque année partout dans le monde. Les nostalgiques, la Fête de la musique version Casablanca, sera vôtre. Rendez-vous le 22 juin à la même heure et au même endroit, Mesnoaua tentera de revivifier la belle époque, celle du mouvement El Ghiwane dont le groupe fait largement partie. Comme quoi, de la musique à Casablanca, il y en aura pour tous les goûts.
«L’Babour ya mon Amour» ? Oui, c’est lui. Réda Taliani n’y manquera pas. L’Algérien de la diaspora se reproduit à Casablanca, mais cette fois-ci, pas dans le cadre de son festival. Ce sera plutôt, le temps d’une soirée dédiée à la musique où il fera chanter le public en chœur. Et enfin, l’enfant terrible de la scène du raï marocain, Rhany, qui, loin de sa ville natale Marrakech, retrouve un public casablancais, d’ores et déjà fan de sa musique.
Le show est donc assuré pour les Casablancais deux jours durant. C’est célébrer la Fête de la musique en bonne et due forme, mais aussi l’arrivée de l’été. Le «summer-time» démarre sur les chapeaux de roue à la capitale économique et aura le goût d’une fête qui n’en finit pas.
