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Cette rencontre-hommage, initiée par la Fondation Ibn Al-Khatib pour les études et le dialogue des cultures, a braqué les feux de la rampe sur les travaux et les contributions de ce symbole de la culture nationale, aussi bien lorsqu’il exerçait en tant qu’expert à l’Unesco ou qu’il présidait les destinées du département de la Culture. L’accent a été aussi mis sur quelques-unes de ses nombreuses publications dans les domaines de la philosophie, des sciences, de la littérature, des droits de l’Homme ou de la culture.
Donnant une lecture dans le projet intellectuel du penseur Mohamed Allal Sinaceur, l’universitaire Ahmed Chahlan a passé en revue les grandes étapes ayant marqué son parcours scolaire et scientifique, au Maroc et en France.
M. Chahlan s’est attardé sur les efforts que n’avait cessé de fournir l’honoré à la tête de la division de la philosophie et des sciences à l’Unesco et sur ses actions pour le rapprochement des cultures et des civilisations, à travers notamment des rencontres et séminaires accueillant des penseurs, philosophes et spécialistes de l’Occident et du monde arabo-islamique. Saluant les initiatives de Mohamed Allal Sinaceur dans la promotion de la place de la culture musulmane et de sa grande influence sur la civilisation humaine tout entière, l’universitaire a estimé que ce grand penseur marocain répondait ainsi au mutisme occidental et élève très haut la voix de la pensée arabo-islamique.
Une fois à la tête du département de la Culture, Sinaceur s’est chargé de protéger et promouvoir la pensée nationale, en accordant un intérêt particulier aux hommes de sciences et aux penseurs marocains et en défendant la culture marocaine authentique.
Rachid Bennani, secrétaire général de la Fondation Ibn Al-Khatib, a préféré, quant à lui, donner une lecture dans l’ouvrage «Regards dans la gestion de la chose culturelle au Maroc», de Mohamed Allal Sinaceur, partant du constat que cette publication résume l’expérience de l’honoré dans la gestion culturelle du Royaume.
L’ouvrage de Sinaceur se penche sur un domaine nouveau, en traitant de la gestion de la chose culturelle par l’analyse des outils, stratégies et approches de cette gestion, a souligné Rachid Bennani, notant que Sinaceur avait tenu, lorsqu’il était à la tête du département de la Culture, à confier cette gestion aux intellectuels eux-mêmes.
