Poussées par un vent très fort, auquel la ville de Dakhla est habituée, les vagues d’Oum Labouir avaient carrément fait des victimes parmi les participants dans cet autre volet du Championnat du monde du kite. Parmi ces victimes figure le champion national, Soufiane Hamaïni.
Un grand passionné du kite et un des pionniers de la discipline en compagnie de Rachid Rossafi. Hamaïni, qui s’est entraîné pour les JO de Rio en axant ses préparations sur le Race, a été dépité lorsque le CIO a été contraint de préférer le wind au kite. Il va falloir attendre les JO de 2020. Car Hamaïni s’est durement préparé pour le race.
En voulant tenter sa chance dans cette spécialité qu’est le wave, le Souiri décroche la cinquième place. Il dira par la suite, dans une déclaration à notre journal : «Je me suis mis trop à gauche et, voulant faire le plus possible de vagues, j’ai commis des erreurs d’appréciation. Désormais, je vais me consacrer à cette discipline et je suis persuadé que je ferai des résultats probants». Avec Hamaïni, il y avait également Rachid Rossafi, Abdelhamid Mana, Yassine Boucetta et Mohamed Mansour ; mais tous ont été sortis du wave. Ils avaient déployé des efforts louables, mais comme le dit le proverbe : «À l’impossible, nul n’est tenu !»
Chez les hommes, Kevin Langeree avait dû faire face à une rude adversité de la part du Portugais Nuno Figueiredo et du Brésilien Pedro Enrique. Le dernier mot est revenu au Néerlandais Kevin Langeree. Chez les dames, c’est la sœur de Kevin Langeree, Joula Langeree, qui a été sacrée championne de cette première étape du Championnat du monde du kite, suivie de l’Espagnole Ines Correa, de la Galloise Kristy Jones et de la Danoise Kari Schibevaag.
