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La part du lion à la France, l’Espagne et le Brésil

Quatre Marocains se sont contentés du second tour mais n’ont pu aller au-delà. Ils ont été éliminés face à des concurrents russes, français, espagnols et brésiliens qui ont plus d’expérience. Pour les Marocains, l’apprentissage est dur.

La part du lion à la France,  l’Espagne et le Brésil
Les Marocains ont fait un petit tour et ont été éliminés.

C’est le fait saillant de cette seconde journée de la première partie du championnat du monde du kitesurf qu’abrite Dakhla, une semaine durant. Les auteurs de cet exploit sont, incontestablement, quatre jeunes talents qui promettent. Il s’agit de Yassine Boucetta, Hicham Souissi, Aziz Ilmani, Ayoub Bouriss et enfin Achraf Bentajer et Larbi Ed-Derkaoui.  Manque à l’appel le talentueux Youssef Khribech dont la sortie fut une surprise pour tous. Tous les admis ont réussi leur examen de passage dans le freestyle. Mais cette joie sera de courte durée puisque lors du tour imposé, le même second jour des compétitions, tous ces jeunes seront éliminés. Force est de reconnaître que l’adversité était très forte. Sur les 74 participants répartis entre le freestyle et le wave, les meilleurs riders vont se disputer, d’abord,  les 20 premières places, puis les 12 autres places jusqu’à désigner le vainqueur final.

Le peu de places restant sera mis en jeu entre le reste des participants. Ces derniers qui veulent passer au tour qui suit aux côtés des meilleurs devront souquer ferme. Les meilleurs Kiters se nomment Serguei Brisov (Russian Federation), Eudazio Da Silva, Set Texeira, Carlos Madson (Brésil), Alvaro Onieva, Patrick Blanc, Liam Wahley (Espagne), Johnno Scholte (Pays Bas), Valentin Marvyl, Louis Hutter, Sebastien Garat (France), Ewan Jaspin(Australie), Nico Suriel, Ariel Corniel (Dominique), Sam Light (Royaume Uni), Mario Rodwald (Allemagne). Il ressort que la France, le Brésil et l’Espagne se sont approprié la part du lion dans ces qualifs. En tous les cas, la compétition ne fait que s’intensifier et malheur à ceux qui commettraient un faux pas. Pour les jeunes Marocains, l’apprentissage est dur, mais pour arriver au sommet, ils sont obligés de faire le dos rond en attendant que leur talent puisse éclore.

Questions à : Youssef Khribech

«C’est un sport qui m’a subjuguée»

Comment avez-vous été inspiré par le Kite ?
C’est un sport qui m’a toujours subjugué. À la différence des garçons de mon âge, le football ne m’a pas attiré et j’ai trouvé en ma famille le soutien que je souhaitais. La pratique de ce sport fut pour moi une révélation à un âge très tendre. Et je me suis dit que je ne pourrais pratiquer ce sport que j’aime que si j’adhérais à un club.

Comment s’est passée la suite ?
Et puis, confiant en mon talent, je me suis adressé aux responsables de l’association Dakhla-Lagouna qui m’ont fait confiance, soutenu, guidé et sponsorisé. Le coût du matériel, les déplacements, les entraînements… autant de handicaps que l’association Dakhla-Lagouna m’a aidé à enjamber.

Quelles sont vos
perspectives d’avenir ?
J’aimerais que l’on continue à me faire confiance. Je sais que je réussirai. J’espère porter les couleurs de mon pays et les défendre dans les différents championnats du monde.


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