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C’est l’embrasement au WAC. Les Winners, la frange majoritaire du club, a décidé d’entrer dans une lutte frontale avec le comité directeur du club. Des sit-in, des banderoles, le boycott des rencontres du club. Tous les moyens sont utilisés pour pousser le comité du club à démissionner.
«En tant que mouvement Ultra, passionné du Wydad, nous espérons, pour le bien de notre club, la démission du président», martèle Anas. M, membre du groupe des Ultras du Wydad «Winners».
Depuis l’élection de l’actuel président, le WAC a remporté un seul titre, ce qui est indigne du rang du Wydad.
Ce groupe «Ultra», créé en 2005, exprime également un manque de liberté d’expression lors des matches du club. «On a essayé de protester lors des matches du Wydad, mais tout ce qu’on essaye de transmettre comme messages à travers les banderoles et tifos a été confisqué par les forces de l’ordre.
Aucun message, aucune protestation ne sont permis. C’est pour cela qu’on organise des sit-in devant le complexe Mohamed Benjelloun, on a fait 4 pour le moment et on continuera a en organiser jusqu’à ce que notre voix soit entendue et que notre objectif soit atteint», précise-t-il.
Les joueurs aussi dans la ligne de mire. Ces supporters s’indignent aussi contre les joueurs, estimant que ces derniers ne pensent qu’à leur compte bancaire en oubliant qu’ils jouent pour une grande équipe avec une grande histoire : «Les joueurs eux-mêmes ont levé le pied, car quelques-uns n’ont pas perçu leur prime de signature, mais ceci n’est pas une excuse, ils nous ont trahis aussi. On l’a bien vu contre la Renaissance Berkane et le KAC. Le premier but des Kénitriens est plus que douteux», ajoute-t-il.
Face à cette situation compliquée et surtout à l’intransigeance des supporters, l’été risque d’être trop chaud au WAC où les supporters menacent même de passer leurs vacances devant le complexe Mohamed Benjelloun. «Si la situation ne change pas, on se réunira pour trouver d’autres moyens de protestations», indique notre interlocuteur.
