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Interrogé par le Matin à propos de ce contre-pied, Walid Regragui assure plutôt qu’il n’y a pas de divergences de points de vue entre les deux hommes, et qu’effectivement Taoussi est en train de construire une équipe nationale très malade.
«Il faut plus de six mois pour pouvoir monter une équipe compétitive. Il ne faut pas perdre de vue qu’on a pris cette équipe alors qu’elle était en pleine déroute, qu’elle sortait d’une défaite (0-2) contre le Mozambique et qu’elle occupait la 3e place du groupe C comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde.
On a essayé de ramener de la fraîcheur dans cette équipe, mais ça n’a pas fonctionné comme on le voulait. On va continuer à travailler pour essayer de rectifier le tir. Ça fait 10 ans que le Onze national n’a pas franchi le premier tour d’une phase finale de la CAN et parfois même il ne se qualifie pas», nous a-t-il indiqué.
Des propos qui visent plutôt à dissiper toutes divergences de points de vue entre les deux hommes. Mais la déclaration de Regragui sur l’état de l’équipe nationale ne laisse point de doute sur la vision différente des deux hommes.
«Tout le monde doit se remettre en question pour voir comment l’équipe nationale peut avoir un avenir, ça ne sera pas en 6 mois ou bien un an. On espère ramener un grand résultat chez nous, mais il faut se poser les bonnes questions pour pouvoir corriger les anomalies dans notre football, parce qu’à la réalité il est malade», a-t-il lâché.
