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L’usine de Tit Mellil de Delattre Levivier Maroc (DLM) est désormais opérationnelle à 100%. Le spécialiste de la construction métallique lourde a inauguré, vendredi 21 juin, une nouvelle unité représentant la dernière phase de sa grande usine de production. Le développement de cette dernière a été réalisé en deux phases. La première a été bouclée entre 2008 et 2009 et la production y a démarré en avril 2008. La seconde phase a permis de doubler les capacités de chaudronnerie lourde destinée aux marchés marocain et étranger.
«L’unité a atteint aujourd’hui sa capacité optimale avec la finalisation des deux tranches, ainsi que du déménagement de l’usine de Aïn Sebaâ. Une dernière phase est également programmée et portera sur la construction d’un immeuble de bureaux sur le site de Tit Mellil», explique Éric Cecconello, administrateur directeur général de DLM, lors de l’inauguration de l’usine. Un événement qui a connu le déplacement de Abdelkader Amara, ministre du Commerce, de l’industrie et des nouvelles technologies.
Selon DLM, l’usine de Tit Mellil, dans la région du Grand Casablanca, s’étend sur une superficie de 10 ha, dont 3,6 construits. Dédiée à la construction métallique lourde, elle a nécessité un investissement global de 195 millions de DH.
Celui-ci a été financé à hauteur de 90 millions de DH grâce à la cession du terrain de Aïn Sebâa. Le reste par un emprunt à moyen terme (60 millions) et sur fonds propres (45 millions). Sa capacité de production est de 300 mâts d’éoliennes par an.
Le groupe français s’est lancé dans le renforcement de ses capacités de production suite au développement de l’activité de la construction d’éoliennes au Maroc. L’usine inaugurée vendredi dispose désormais d’une capacité de production équivalente à 350 MW par an. L’unité dispose également d’une capacité de levage de 24 ponts roulants et de 100 tonnes de charge.
Et pour faire tourner l’ensemble des machines du site de Tit Mellil, le groupe français dit avoir recruté 450 salariés directs, portant l’effectif total du groupe à 1 400 personnes. «La concrétisation de ce projet entre dans le cadre des orientations de développement stratégiques du plan triennal de la société. Cette stratégie se base notamment sur le développement de l’activité dans les mines et la chimie, l’éolien, les équipements pétroliers offshore et l’export», indique Cecconello. DLM, qui se présente comme la première unité de fabrication de mâts d’éoliennes au Maroc, est en effet positionnée sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest, de l’Europe et du Moyen-Orient. En 2012, les différentes opérations réalisées à l’étranger ont contribué à hauteur de 33% à son chiffre d’affaires. Une bonne performance, même si sur le marché marocain la firme française n’a pas enregistré de bons résultats l’année dernière. La production a affiché une baisse de 15% à 468 millions de DH et le chiffre d’affaires a chuté de 56% à 296 millions de DH. Mais pour 2013, le top management du groupe se veut plutôt confiant. DLM met en avant un carnet de commandes de 1,327 milliard de DH.
