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Les industries chimiques et pharmaceutiques intègrent le Pacte Émergence

Les troisièmes Assises de l’industrie, tenues à Tanger le 20 février sous la Présidence effective de S.M. le Roi, ont confirmé la progression des Métiers mondiaux du Maroc, notamment l’automobile, l’aéronautique et l’offshoring. Cette tendance positive a conduit à l’intégration de deux nouveaux secteurs : la chimie et l’industrie pharmaceutique, dans le Pacte Émergence lancé il y a de cela quatre années.

Les industries chimiques et pharmaceutiques  intègrent le Pacte Émergence
Les industries chimiques et pharmaceutiques intègrent le Pacte Émergence

«Avec 8 milliards de DH en 2012, le secteur de l’industrie est désormais le premier pôle d’attraction des investissements directs étrangers, devançant ainsi et pour la première fois le secteur de l’immobilier». Cette déclaration de Abdelkader Amara, ministre de l’Industrie, du commerce extérieur et des nouvelles technologies, illustre le coup d’accélérateur donné par le Pacte Émergence à l’industrie nationale.

À la veille de la tenue des troisièmes Assises de l’industrie, le ministre avait égrené, devant la presse nationale et internationale, secteur par secteur, les Métiers du Monde du Maroc, comme définis dans le Pacte Émergence pour le développement de l’industrie. Deux secteurs se sont particulièrement distingués : l’industrie automobile et l’aéronautique. Ces secteurs, nécessitant des technologies de pointe, ont connu un développement à deux niveaux : augmentation des exportations et accroissement de l’offre d’emplois. «S’agissant de l’industrie automobile, le Maroc ne souhaite pas se contenter du simple montage. Nous ambitionnons l’intégration. Ce sont les équipementiers qui tirent le plus vers le haut le taux d’intégration qui est actuellement de 50%», a-t-il précisé.

Un pacte, des réalisations

Cette politique volontariste a vite fait de porter ses fruits, à l’image de l’installation de l’usine Renault à Tanger, qui a nécessité un investissement de 10 milliards de DH, avec une capacité de production de 170 000 véhicules par an. De même, le choix du Maroc par l’avionneur canadien Bombardier, troisième constructeur mondial, avec un investissement de 2 milliards de DH, est également à mettre à l’actif du plan Émergence. Grâce à ce dernier, le Maroc est rentré pour la première fois dans la liste des destinations mondiale de l’offshoring et a été classé «Meilleure destination de l’offshoring francophone». Ces réalisations ont permis la création de 100 000 emplois dans les Métiers mondiaux du Maroc et de permettre au PIB industriel d’engranger, entre 2008 et 2011, 28,4 milliards de DH. À cela, il faut ajouter la progression de 125% des exportations des véhicules.

Chimie-parachimie et industrie pharmaceutique, les nouveaux venus

À la lecture de ces résultats positifs, Abdelkader Amara a fait savoir à Tanger son intention d’intégrer au sein du Pacte Émergence, deux nouveaux secteurs porteurs de valeur ajoutée.
Il s’agit des industries chimiques-parachimiques et des industries pharmaceutiques. Le premier secteur cité compte 1 627 établissements, soit 20,5% des établissements industriels marocains, selon le ministère de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies. Ces industries ont contribué à hauteur de 16,1% à la production industrielle et employé 11,9% de l’effectif total. En outre, ce secteur a drainé 25,4% des investissements et réalisé 26% des exportations industrielles totales. De son côté, l’industrie pharmaceutique compte 32 laboratoires, en 2011, dont le chiffre d’affaires s’élève à 8,3 milliards de DH et emploie 40 000 personnes, à en croire les statistiques publiées par l’Association marocaine des industries pharmaceutiques. Toujours selon la même source, la production locale couvre 65% de la demande.

Afin de concrétiser ce projet d’intégration, un contrat-programme 2013-2023 de l’industrie, de la chimie et de la parachimie, a été signé, entre autres, par Nizar Baraka, ministre de l’Économie et des finances, Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur et Aziz Rabbah, ministre de l’Équipement et du transport.
Le deuxième contrat-programme de l’industrie pharmaceutique a été signé par Nizar Baraka, Lahcen Daoudi, El Hossein El Ouardi, ministre de la Santé, et Abdelghani El Guermai, président de l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique.

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