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Le Club de natation de la Justice privé de piscine

Quelque 120 nageurs du Club de natation de la justice (CNJ) sont privés de piscine et donc d’entraînements après la décision d’interdire aux nageurs du CNJ l’accès à la piscine du centre sportif de Rabat.

Le Club de natation de la Justice privé de piscine
Les jeunes pousses du CNJ n’ont plus de piscine pour s’entraîner.

C’est la stupéfaction totale chez les nageurs du CNJ et leurs parents après la décision d’interdire l’accès à la piscine du centre sportif de Rabat aux nageurs et nageuses du club CNJ. Une décision qui arrive au mauvais moment, surtout que les nageurs du club préparent les finales de la Coupe du Trône prévues les 27 et 28 juillet à la piscine olympique du complexe Mohammed V à Casablanca.

Pour le moment, les nageurs ignorent le pourquoi de cette décision, d’autant plus, disent-ils, qu’ils s’acquittent régulièrement de leurs cotisations annuelles, ce qui leur donne droit d’accéder librement aux installations de ce club.

Devant cette situation, les parents des nageurs et nageuses n’ont pas baissé les bras et ont pris contact avec une piscine privée pour assurer la continuité des entraînements des nageurs qui préparent les finales de la Coupe du Trône. Ils envisagent de faire face à cette décision par la tenue d’une réunion mercredi 24 juillet à 22h30 pour débattre de ce problème. On a tenté de contacter Houcine Houssairi, responsable du centre d’estivage et de loisirs au ministère de la Justice, mais sans résultat.

Il est à signaler que le CNJ a été créé en 1991. Il compte dans ses rangs plus de 120 nageurs licenciés âgés de 10 ans à 20 ans et plus de 350 enfants à l’école de natation âgés de 5 à 12 ans en plus des catégories avenir, poussins et benjamins.

Le club compte dans ses rangs les nageurs des équipes nationales Hafdi Youssef, Laraichi Mohamed Oussama, Benmoussa Chadi, Bennani Saad, Hafdi Mohamed Amine, Lilia Karakchou, Imane Boulaamane, Maghfour Hajar, Zaoual Lamiae. L’encadrement de ces nageurs et de l’école est assuré par un panel d’entraîneurs de très haut niveau.

Cette décision ne passera certainement pas inaperçue puisque les parents des nageurs sont décidés à faire entendre leurs doléances. L’été s’annonce donc chaud au club de natation de justice.

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