Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2006

Les éclairages de l’Intérieur

Le rapport sur les événements qu’a connus récemment la ville de Laayoune, publié par le bureau de la section locale de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), contient «des allégations et des données infondées ainsi que des accusations graves et gratuites à l’encontre des forces de l’ordre public», a indiqué mercredi le ministère de l’Intérieur.

No Image

Dans un communiqué, le ministère tient à préciser que les responsables de l’AMDH n’ont pas «pris la peine de contacter les services de sécurité concernés ni de consulter les communiqués publiés par les pouvoirs publics» à ce sujet pour vérifier la véracité des informations reçues.
Ils se sont, par contre, contentés de rapporter «les allégations sans vérification aucune», poursuit la même source soulignant que cette démarche «enlève à ce rapport toute crédibilité ou objectivité qui devraient constituer le fondement de toute action responsable se rapportant aux droits de l’Homme». L’objectif des auteurs de ce rapport est de dévaloriser l’action des forces de l’ordre et de les accuser d’actes abominables, tout en leur attribuant l’entière responsabilité de ce qui s’est passé à Laayoune, ajoute le communiqué.
La même source rappelle en ce sens qu’«une infime minorité connue sous le nom de “séparatistes de l’intérieur” a été choquée après l’adoption de la résolution du Conseil de sécurité qui proroge le mandat de la Minurso sans l’élargir au champ des droits de l’Homme». Instrumentalisée par des parties étrangères extrémistes récemment déplacées dans la région, cette minorité a commencé à provoquer les forces de l’ordre à travers des actes de violence dans le but d’attirer l’attention, tout en recourant à des stratagèmes désormais habituels comme des scènes d’évanouissement, de violences et d’enlèvement exploitées dans des campagnes de propagande.

Selon le rapport sur les actes de vandalisme enregistrés le 26 avril 2013 à Laayoune, les manifestations qu’a connues la ville étaient pacifiques, mais les manifestants ont délibérément procédé à l’occupation de la voie publique et lancé des pierres et des projectiles contre les forces de l’ordre amenés à disperser les manifestants et à libérer la voie conformément aux lois et règlements en vigueur, indique le ministère de l’Intérieur. Ces actes de violence ont fait 70 blessés parmi les forces de l’ordre et causé des dégâts matériels à 11 véhicules de police.
Concernant une présumée utilisation d’armes blanches par des éléments de la police, comme avancé dans le rapport, il ne s’agit que de purs mensonges et allégations, comme en témoigne la vidéo reprise largement par plusieurs sites électroniques et qui montre de façon claire que les forces de l’ordre ont eu recours, lors de leurs interventions, à des moyens légaux. De même, le présumé enlèvement d’un manifestant qui aurait été violenté au moyen d’outils tranchants par les forces de l’ordre est «une histoire imaginée et montée de toutes pièces», poursuit le communiqué.

Pour ce qui est de l’information rapportée dans le même rapport au sujet d’une voiture de police qui aurait renversé une fillette et de la violation de domicile par des éléments sécuritaires, il y a lieu de préciser que ces allégations ne sont que pure fiction, étant donné que la fillette concernée a été recrutée par les séparatistes pour simuler une perte de connaissance devant le véhicule de police. La fillette a toutefois été transférée au service des urgences qu’elle a quitté aussitôt en compagnie de sa famille qui a refusé de la soumettre à un quelconque examen médical.
Le ministère de l’Intérieur souligne par ailleurs que la liste des blessés lors de la période s’étendant du 26 au 29 avril 2013, telle que publiée dans le rapport, ne reflète pas la réalité. En se référant au registre de permanence des Urgences de l’hôpital Moulay Hassan Belmehdi, il apparait clairement que 24 personnes y ont été accueillies, dont huit seulement ont prétendu avoir été blessées et ont quitté l’hôpital après avoir été examinées par le médecin de garde, indique la même source précisant que «les examens médicaux ont démontré qu’elles n’avaient pas été violentées».

Concernant la femme qui aurait perdu l’un de ses doigts, prétendument amputé par des éléments de la police, comme allègue le rapport, la réalité est que la concernée figurait parmi les huit personnes ayant été accueillies au service des urgences. Après avoir été examinée par le médecin de garde, il s’est avéré que sa blessure est due à un outil tranchant et que ses doigts ne souffraient d’aucune fracture. «La vidéo circulant sur les faits démontre qu’il s’agit d’une blessure subie par la fermeture de la porte de sa maison», précise le communiqué.
Le ministère de l’Intérieur s’étonne, en ce sens, que ledit rapport ait ignoré les blessures enregistrées dans les rangs des forces de l’ordre, en omettant d’aborder les violences à l’encontre de ces mêmes forces qui ont été ciblées par des éléments qui tentaient de les renverser à bord de véhicules 4x4 qui roulaient à une vitesse excessive. Le communiqué rappelle que l’intervention des forces de l’ordre, pour disperser des manifestations de nature à entraver la circulation, les déplacements et l’activité commerciale sous toutes ses formes, se déroule toujours dans le respect total des dispositions de la loi et des procédures en vigueur. De même que cette intervention est dictée par le souci d’assurer la protection des citoyens et de leurs biens.

Lisez nos e-Papers