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Une alliance à laquelle le trio du transport maritime aura choisi le baptême, Réseau P3. Selon un communiqué conjoint des trois spécialistes du fret maritime, ce réseau sera doté d’une capacité de transport instantanée de 2,6 millions EVP (équivalent vingt pieds), avec 255 navires au départ sur 29 lignes maritimes, sur trois routes commerciales à savoir l’Asie–Europe, le transpacifique et le transatlantique. «Si les navires du Réseau P3 sont gérés indépendamment les uns des autres par un centre d’exploitation conjoint, les trois compagnies conserveront leurs propres fonctions de ventes, de marketing et de services clients», souligne le trio.
À l’en croire, le Réseau P3 apportera une nette amélioration aux services offerts aux clients en leur fournissant «des services plus stables, plus fréquents et plus flexibles». De fait, chacune des trois compagnies devrait offrir davantage de traversées hebdomadaires dans le cadre de cette alliance, soit plus que ce qu’elles proposent à titre individuel. En effet, le Réseau P3 prévoit 8 traversées par semaine entre l’Asie et l’Europe du nord et comprendra également de plus en plus d’escales directes. L’avantage du Réseau P3 devrait réduire les perturbations causées par l’annulation des traversées, puisque les trois compagnies s’engagent à créer un centre conjoint d’exploitation des navires.
Le centre devrait offrir des services homogènes sur l’ensemble de la flotte du Réseau P3. Améliorer les opérations et l’efficience du secteur, voici donc l’engagement du trio qui affirme que le ralentissement de la croissance des volumes transportés et la surcapacité du marché observé ces dernières années attestent de la nécessité de booster le trafic maritime et flexibiliser les frets. C’est pourquoi d’ailleurs, en plus de la dernière alliance, d’autres ont déjà été créées telles que G6 et CKYH. «Avec le Réseau P3, les compagnies devraient pouvoir considérablement améliorer leur efficacité grâce à une meilleure utilisation de la capacité des navires», font valoir les alliés du RP3. Ce dernier devrait être opérationnel au plus tard au deuxième trimestre 2014.
Mais rien n’est encore sûr, puisqu’il reste à obtenir l’approbation des autorités de la concurrence et de la réglementation. La mise en place du nouveau réseau est également soumise à l’acceptation par les compagnies des contrats définitifs. «La finalisation et la signature de ces contrats sont prévues pour le quatrième trimestre de cette année», affirme le trio.
