Menu
Search
Samedi 27 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 27 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2006

La mise en place des mesures du PNEI a donné des résultats très positifs grâce à la mobilisation conjointe de l’État et du privé

La mise en place des mesures du Pacte national pour l’émergence industrielle (PNEI) a donné des résultats très positifs grâce à la mobilisation conjointe de l’État et du privé, selon un bilan de mi-parcours rendu public mercredi à Tanger lors des troisièmes Assises de l’industrie, tenues sous la présidence effective de S.M. le Roi Mohammed VI.

No Image

Ces résultats se traduisent à travers la mise en place d’un nouveau mode de gouvernance au sein du ministère de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, le développement des Métiers mondiaux du Maroc orientés en investissements directs, grâce à la promotion et la commercialisation d’une offre Maroc attractive et adaptée à chaque métier.
Une nouvelle démarche a été ainsi mise en place par l’Agence marocaine de développement industriel (AMDI) et ses représentations à l’étranger.
Le démarchage mutualisé et coordonné des entreprises a abouti à 21 conversions en 2012, ce qui représente un investissement total de plus de 156 millions d’euros et 6 100 emplois potentiels. Cette politique a permis au Maroc de renforcer son attractivité auprès des investisseurs d’Europe, d’Amérique du Nord (États-Unis et Canada) ou encore ceux originaires des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine).

Ces résultats se traduisent aussi par le développement des industries du textile et de l’agroalimentaire qui représentent des secteurs de première importance pour l’industrie nationale, ainsi que la mise en place par l’État d’un dispositif d’appui technique et financier complet afin d’accompagner la PME dans ses projets d’investissement et de croissance, dont le programme «Inmaa» qui constitue une initiative unique en Afrique et qui vise à transformer de façon macro-économique la compétitivité de près de 100 entreprises par an.
Ce programme table sur une augmentation du PIB de 1,5% sur 4 ans, soit près de 10 milliards de dirhams.
L’État a ainsi mis en place deux fonds publics privés (3P FUND et PME Croissance, gérés respectivement par le groupement Attijari Invest/Atlamed et Private Equity Initiatives) disposant d’un budget global de 850 MDH sur la période 2009-2012.
Ces fonds d’appui à la capitalisation des PME dont le chiffre d’affaires est inférieur à 175 MDH permet de soutenir l’activité d’entreprises à fort potentiel, dont la carence en capitaux propres est un frein à leur développement.
Il y a lieu de citer aussi la mise en place d’une structure de gouvernance des réformes liées au climat des affaires, en l’occurrence le comité national de l’environnement des affaires qui joue le rôle de plateforme de coordination des réformes entreprises par les différents départements ministériels.
L’autre facteur positif et non des moindres est celui du développement du capital humain. L’État a ainsi mis en place, dans le cadre du Pacte émergence, une stratégie de formation innovante et pragmatique et qui s’articule autour de trois volets, à savoir la formation initiale, la formation à l’embauche/formation continue et la promotion des instituts de formation.

Le point fort du Pacte est sans doute la mise en place par l’État de plateformes industrielles intégrées (P2I) qui ont permis de positionner le Maroc en tant que destination leader pour l’investissement.
Il est à signaler à ce propos que le Maroc est en train de mettre en place un réseau de 16 P2I, sur plus de 2 000 ha, à travers tout le Royaume, dont 9 P2I sont sectorielles. Parallèlement au développement des P2I, l’État a mis en place un dispositif de financement des investisseurs souhaitant s’installer au sein de ces P2I.
Un observatoire marocain de l’industrie a été également mis en place pour suivre l’état et les tendances du secteur industriel et analyser l’environnement économique.

Lisez nos e-Papers