La célèbre marque Ferrari a fait son entrée au Maroc. La première concession a ouvert ses portes à Casablanca le 26 septembre. Le Royaume devient ainsi le 61e pays dans le monde et le troisième en Afrique, après l’Afrique du Sud et l’Égypte, où la marque au cheval cabré est en vente. La carte est détenue par le concessionnaire Univers Motors qui a fêté sur place (Aïn Sebaâ) et en grande pompe l'événement. À l'heure où nous mettions sous presse, plus de 300 personnes devaient prendre part à l'inauguration sur invitation de Abdelhaq Laraki, président du conseil d’administration d’Univers Motors, et Enrico Galliera, Ferrari’s senior vice-président for commercial and marketing.
Le show-room de 300 m² abrite la gamme complète du cheval cabré : la FF, la F12 berlinetta, la 458 Italia, la California et bientôt la 458 spéciale. Et le modèle La Ferrari ? Ce n’est pas à l’ordre du jour, selon le concessionnaire. Certainement en raison de son prix, qui tourne autour d’un million d’euros. Bien loin de celui des modèles exposés actuellement et qui oscillent entre 2,2 et 3 millions de dirhams. Pour rentabiliser l'investissement, orienté principalement vers l’aménagement du show-room, il faut écouler au moins une douzaine d’unités, selon les déclarations, au «Matin», de Mehdi Tak Tak, directeur général d'Univers Motors qui commercialise aussi Honda. Le directeur de la marque Ferrari au Maroc, Brahim Benkirane table sur une quinzaine d'immatriculations par an. Pour les deux hommes, la voiture italienne doit prendre le temps de s’installer dans le Royaume et de découvrir le marché. Actuellement, le pays compte quelque 70 propriétaires pour un parc d'une centaine de voitures signées Ferrari, toutes importées. Les fans de cette marque de luxe n'auront apparemment plus besoin de se déplacer à l'étranger pour acquérir leur «bijou». D'ailleurs, Univers Motors n'écarte pas la possibilité d'ouvrir un autre show-room, mais pas avant deux à trois ans au moins, selon Tak Tak. Le club très select des Ferraristes marocains promet de s'élargir.
