C es dernières semaines ont été marquées par plusieurs événements majeurs qui, à première vue, semblent dissociés les uns des autres, mais en les reliant, on s’aperçoit qu’ils constituent la trame d’un travail de longue haleine qui commence à donner ses fruits et, qui plus est, consolide davantage le positionnement du Maroc sur l’échiquier international. De la même manière que le Royaume a pu marquer des points sur le dossier de son intégrité territoriale. Le tout récent communiqué final ayant couronné la visite royale aux États-Unis est l’illustration grandeur nature de cette nouvelle donne relative à la proposition marocaine pour une autonomie élargie, sous souveraineté marocaine, de nos provinces du Sud. Dans leur teneur, comme dans le ton utilisé, les propos sont on ne peut plus clairs : la Maison Blanche dit clairement que le projet marocain est crédible et digne de confiance. Une reconnaissance claire et nette qui conforte le Royaume dans ses choix. Mais aussi, un nouveau et sérieux revers pour ceux qui manœuvrent et tentent, vainement, de porter atteinte aux intérêts supérieurs du pays et qui demeurent prisonniers d’une vision étriquée et pour le moins obsolète, qui va à contre-courant de l’Histoire.
Par ailleurs, et en suivant les récents développements du dossier de la pêche entre le Maroc et l’Union européenne, les observateurs se seraient rendus à l’évidence : la diplomatie marocaine a réussi là un grand coup de maître sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi. En effet, le vote favorable, mercredi dernier, en commission Pêche du Parlement européen du protocole de pêche constitue un nouveau coup dur pour les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume. Un coup d’autant plus dur que les manœuvres de ces derniers sont vouées à l’échec sur le roc des arguments solides du Maroc. Certes, il reste l’étape du vote en plénière dudit protocole, mais tout milite, aux dires mêmes des eurodéputés, en faveur de son approbation finale.
Un autre événement, non moins important, est lié aux déclarations de l’ambassadeur d’Italie auprès de l’OTAN, relatives aux événements qu’a connus le Mali. Le diplomate italien affirmait, notamment, que Rabat avait prévenu ses alliés de ce qui se tramait sur le territoire malien. De la même manière que les autorités marocaines avaient prévenu quant aux accointances entre les rebelles, AQMI et le polisario. Chose qui semble ne pas avoir été prise très au sérieux, jusqu’au jour de l’éclatement de la vérité au grand jour. Autant dire que c’est un ensemble de vérités qui apportent un éclairage nouveau aux événements. Et ce, au moment où les ennemis du Maroc persistent et signent dans une vision qui reste clouée aux antennes d’avant la chute du Mur de Berlin. Avec cela, c’est la bulle du grand mensonge qui éclate à la figure de ses colporteurs.
Trois événements de portée majeure, mais qui ne doivent pas nous conduire à nous reposer sur nos lauriers. En effet, il est clair que les ennemis du Maroc ne baisseront pas les bras face à cette série de revers. Du coup, il s’avère nécessaire de continuer sur la voie tracée par le Souverain en vue de consolider les acquis, en capitalisant sur les points que le Royaume est en train de marquer grâce à la clairvoyance et à la persévérance de Sa Majesté le Roi. Or, sur ce front, il est clair que les actions doivent être multidimensionnelles et menées sur tous les fronts. Elles ne doivent négliger aucun canal. Que ce soit celui de la diplomatie officielle ou par le truchement des canaux de la diplomatie parallèle, sous toutes ses formes, qu’elle soit l’émanation des parlementaires, des partis politiques ou de la société civile. La cause nationale étant, en définitive, l’affaire de tous et de tout un chacun.
