S'exprimant, samedi, au nom de la délégation marocaine participant au cinquième Congrès des pays les moins avancés (30 novembre-1er décembre), Mme Aouad a souligné l'intérêt particulier qu'accorde le Maroc au renforcement de la solidarité et de la coopération entre les pays du Sud. Cet intérêt, a-t-elle précisé, se traduit notamment par les multiples visites royales à plusieurs pays africains, ce qui reflète la forte volonté du Royaume de consolider les partenariats avec ces pays.
Mme Aouad a également rappelé la contribution du Maroc dans la réalisation de plusieurs programmes en faveur des pays les moins avancés, à travers son expertise et son soutien à plusieurs projets, notamment dans les domaines de l'eau potable, de l'électricité, de la santé, de l'agriculture, de la formation et des banques. Dans ce sens, la diplomate marocaine a rappelé que le Maroc est le deuxième plus grand investisseur dans le continent africain depuis 2010, notant que le Royaume occupe la première place au niveau de l'Afrique centrale et de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), et ce malgré la conjoncture économique difficile.
Évoquant les enjeux de ce congrès, elle a estimé que cette réunion est à même de donner un nouvel élan au partenariat entre tous les États membres de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) avec les pays les moins avancés, et ce dans le cadre du plan d'action d'Istanbul (2010-2020) qui vise la réduction du nombre de ces pays de 28 à 24, dont la majorité se trouve en Afrique.
Le cinquième congrès des pays les moins avancés, qui s'inscrit dans le cadre des préparatifs de la quinzième conférence de l'ONUDI, a appelé à l'élaboration d'une stratégie devant apporter un changement structurel en vue d'améliorer les capacités de production et les infrastructures de ces pays.