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Manœuvres militaires au large de la métropole

Les faits :  Les corvettes «Sigma» de la Marine royale marocaine ont participé à des exercices conjoints avec la Marine royale néerlandaise, avec comme principal support, le navire de débarquement «HNLMS Rotterdam» transportant des Marines néerlandais, anglais, espagnols et américains.

Manœuvres militaires  au large de la métropole
Des hélicoptères de plusieurs pays, dont ceux de l'armée marocaine, se sont posés sur le «Rotterdam». Phs. Seddik

Branle-bas de combat sur le navire de débarquement «HNLMS Rotterdam», au large des côtes casablancaises. C’était durant la nuit de mercredi et toute la journée de jeudi derniers.
L’heure était aux exercices pour les différents contingents embarqués à bord de ce monstre de 25 000 tonnes en charge maximale. Au total, quelque 400 marines issus des Pays-Bas, d’Espagne, du Royaume-Uni et des États-Unis voguent depuis quelques jours dans les eaux marocaines. Les manœuvres opérées cette nuit-là avaient également connu la participation des éléments de la Marine royale marocaine. Le choix d’effectuer ces manœuvres durant la nuit n’est pas fortuit.
Une façon de mettre les fusiliers-marins dans des conditions réelles et rendues délicates avec la pénombre nocturne, notamment lorsqu’il s’agit des hélicoptères de combat qui doivent décoller et atterrir dans de pareilles conditions.

«Des hélicoptères appartenant à plusieurs nations se sont posés sur le “Rotterdam”, parmi lesquels des appareils de l’armée marocaine. Notre rôle à bord est de gérer le contrôle des hélicoptères dès qu’ils sont à un mile du navire et d’assurer la liaison avec le poste de contrôle à bord.
Une fois qu’ils se posent, ils font l’objet d’un check-up et d’un ravitaillement en kérosène avant de pouvoir décoller à nouveau. L’opération prend entre 10 et 20 minutes, selon le type d’appareil», explique cet officier néerlandais responsable des opérations qui se déroulent sur le pont supérieur du navire.
Le navire peut recevoir deux hélicoptères en même temps, vu qu’il est doté de deux héliports, tandis que 4 autres appareils attendent leur tour de ravitaillement autour du vaisseau.

Tôt ce jour-là, et afin de rejoindre le «Rotterdam» depuis le port de Casablanca, il a fallu la mobilisation de plusieurs «Landing Craft» de l’armée néerlandaise, ces chalands de débarquement destinés au transport de troupes à partir du navire jusqu’au rivage. Le voyage à bord de ces engins est une expérience impressionnante.
Quelques miles plus loin manœuvrait «le Rotterdam». À l’approche des chalands de débarquement, c’est tout un processus inimaginable qui se met en branle.
La cale du «Rotterdam» s’ouvre complètement à l’arrière et laisse entrer des dizaines
de tonnes d’eau à l’intérieur du navire même.
Le chaland s’approche alors et s’engouffre comme par enchantement dans le ventre du vaisseau.
Durant toute la journée, l’effervescence était à son comble dans le navire.
De temps à autre, les sirènes retentissent et des messages sont diffusés sur haut-parleurs pour donner l’alerte relative à des simulations.

Les exercices conjoints auxquels ont participé les éléments marocains sont de nature à leur permettre de prendre acte de l’expertise des marines étrangers engagés. Les frégates de type «Corvette Sigma» battant pavillon marocain ont également été de la partie.

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