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Connue par son ouverture sur toutes les civilisations et cultures du monde, la cité des Alizés a toujours été une porte accueillante à travers son océan Atlantique qui a fait d’elle une ville cosmopolite par excellence.
Œuvrant dans le même sens que la riche Histoire d’Essaouira, cette manifestation ambitionne, ainsi, d'être un lieu d'échanges culturels entre les différents peuples de la planète et une expression de la tolérance, et de contribuer à faire de la dimension culturelle et artistique un moyen de développement de la ville d'Essaouira.
C’est l'occasion pour «l’Âme de Mogador» de faire valoir tout ce legs ancestral qui n’a jamais tari, et ce, en encourageant les potentialités créatives locales tout en faisant appel à des artistes et des hommes de lettres du Maroc et d’ailleurs. Les organisateurs, désirant renforcer les relations de collaboration entre le Centre marocain de la culture et des arts et le conseil municipal de la ville d’Essaouira, se sont mis d’accord sur un programme qui met en valeur aussi bien l’artiste marocain (national et local) que celui qui vient d’un autre pays frère. «Cette année, nous avons opté pour la chanteuse libanaise Oumeima El Khalil, les artistes marocains Abderrahim Souiri et Imane El Ouadi, ainsi que d’autres créateurs de la ville d’Essaouira sur le plan de l’écriture et du théâtre».
Un choix très sélectif, selon les organisateurs qui, en plus de nos deux artistes très prisés sur le plan national, ont fait appel à Oumaima El Khalil, connue pour sa riche carrière musicale où ellew a fait des rencontres exceptionnelles avec des compositeurs et des poètes de renom, notamment Marcel Khalife, qui a composé pour elle des chansons sur des textes de Mahmoud Darwish, Badr Chaker El Sayyab, Talal Haidar et d'autres poètes arabes très réputés. En compagnie de Marcel Khalife, Oumeima a chanté dans de nombreuses capitales du monde durant plus de 20 ans. Ses études de la théorie musicale et des techniques de chant ont fait d’elle une grande chanteuse du monde arabe qui séduira, sans aucun doute, le public d’Essaouira aux côtés de la chanteuse Imane El Ouadi, elle aussi ayant réussi à marquer de son empreinte l’environnement musical marocain, travers ses chansons où elle a su mettre en valeur ses compétences vocales.
Cette deuxième rencontre «l’Âme de Mogador» prévoit, également, le projet d’une opérette sous l’intitulé «Lumières éclairantes des portes d’Essaouira», réunissant théâtre et chants de différents arts patrimoniaux locaux (Ahwach, Haddarat, Aissawa, Hmadcha, Gnawa…), avec la participation du talentueux Abderrahim Souiri, connu pour ses «mawawil» et sa maîtrise des différents genres musicaux. Plusieurs créateurs souiris ont contribué à la réalisation de ce projet, dont Abdessamad Amara sur le plan musical et Mohamed Manaâ dans le volet de la réalisation. Figurent aussi au programme de la deuxième édition, la présentation de la pièce théâtrale «Le ronflement des vagues» de l’Association Othail du théâtre et du cinéma à Essaouira, puis la signature de livres d’écrivains souiris et l’organisation d’un colloque sur «L’art et les Médias».
